Mardi 3 septembre au matin, la cloche a sonné la rentrée. 1328 écoliers ont regagné les six écoles maternelles et les cinq établissements élémentaires de la ville alors que 642 collégiens poussaient les portes des classes d’Henri Wallon.
Dans tous les établissements, régnait un sentiment de satisfaction de la part des enseignants. Une satisfaction certainement liée aux premiers effets annoncés d’une mesure du gouvernement. « Effectivement, c’est la fin des suppressions de postes et il y a d’ailleurs des moyens supplémentaires sur Méricourt. Il était temps qu’on reprenne la mesure de l’intérêt de se soucier à la hauteur des exigences de l’éducation nationale » constatait le maire Bernard Baude après sa visite de rentrée, accompagné de l’adjoint à l’éducation.
Près de 2000 jeunes Méricourtois ont donc été accueillis dans des structures où la municipalité a effectué d’importants travaux cet été. Des travaux lourds avec des remplacements de menuiseries complètes, des assainissements refaits à neuf et dans l’ensemble des bâtiments, des opérations de maintien, de propreté, de peintures et de changement de matériel. « Les enfants et les équipes enseignantes peuvent travailler dans de bonnes conditions dans les structures municipales ». Le maire annonçait également l’ouverture prochaine d’une cyber-base pour les écoliers et la population avant de mettre l’accent sur l’école Mermoz, la seule de la circonscription à bénéficier cette année du dispositif Plus de maîtres que de classes. « Un maître supplémentaire va pouvoir retravailler par petits groupes avec des élèves qui, pour x raisons (maladie, retard, problème avec une matière etc.), rencontrent certaines difficultés. Ce dispositif va permettre en plus du constat d’apporter des solutions ».
De son côté, la municipalité poursuit son engagement à fédérer toute son énergie autour de l’éducation des enfants et du soutien des familles et a consacré une enveloppe budgétaire de près de 80 000 euros pour les fournitures scolaires. « C’est une contribution collective qui s’appelle tout simplement, la solidarité communale ». Sans oublier dans l’année, les entrées et les transports des sorties piscine pour les élémentaires prises en charge par la ville ou la mise à disposition gracieusement des équipements sportifs de l’Espace Ladoumègue pour les activités physiques des collégiens. « Un accueil totalement gratuit puisque nous abandonnons dans sa totalité la subvention du Conseil Général attribuée au collège. L’établissement peut ainsi proposer des activités supplémentaires à ses élèves ».
Concernant la réforme des rythmes scolaires, Méricourt, comme beaucoup d’autres communes, a sauté le pas cette année. « L’éducation nationale, c’est un temps d’état. On dit dans la constitution que la République est une et indivisible, et je suis surpris que pendant le temps scolaire on propose des choses différentes aux enfants suivant la municipalité où ils se trouvent » s’étonnait Bernard Baude. « Ce sera une question de moyens et je suis très sceptique sur la mise en place de cette réforme. Elle risque de coûter cher pour les communes et elle met en avant les différences de moyens des collectivités ».