Dans le cadre de l’arrivée du Louvre sur le territoire, la ville a inscrit quatre projets à l’obtention du label Euralens. Bernard Masset, délégué général de l’association Euralens, Jean-Louis Subileau, urbaniste et gérant de La fabrique de la ville étaient en visite, avec le maire Bernard Baude, sur les sites méricourtois proposés à la labellisation.
« Nous venons voir les projets qui se développent sur la commune de façon à mesurer de quelle manière ils peuvent être labellisés. C’est-à-dire bénéficier du label Euralens qui sera attribué à un certain nombre de projets sur le territoire et qui vont eux-mêmes profiter de la dynamique du Louvre-Lens » expliquait Bernard Masset.
Les projets doivent être d’intérêt communautaire, de haute qualité environnementale et de haut niveau architectural. « Aujourd’hui, sur le territoire, nous en avons reçu 31. Mis en communication entre eux, ces projets vont faire en sorte que l’ensemble du bassin minier trouve une nouvelle attractivité ».
Sur le terrain, la visite a commencé par le site de l’ancien pôle de formation SNCF où la ville propose de créer un lieu d’accueil, type auberge de jeunesse, pour les futurs touristes du Louvre. « Nous avons vu un ensemble assez impressionnant. On découvre trois bâtiments de qualité, bien entretenus, auxquels il faut essayer demain, de trouver une nouvelle vocation et qui doit être d’intérêt communautaire profitant de la proximité du Louvre-Lens ».
De son côté, La fabrique de la ville apporte un regard technique d’aménageur et de spécialiste des projets urbains et paysagers. « Cette visite permet de regarder tous les projets que la ville souhaite voir labelliser par Euralens et de comprendre la politique de Méricourt, les relations avec la population et le lien avec la culture et l’histoire » précisait l’urbaniste, Jean-Louis Subileau. « Ce centre de formation est composé de bâtiments, conçus à une certaine époque, et qui sont très généreux. Effectivement, il faut que l’on voit comment on peut s’en servir pour l’accueil de jeunes, de groupes qui viendraient visiter le secteur parce qu’il y a le Louvre et aujourd’hui, le label Unesco. Il y a un travail de programmation et de réflexion à faire avec la ville. Il faut que ce soit visible, qu’on puisse y aller et comment ? C’est toutes ces questions que l’on va regarder d’une manière un peu plus pointue. Mais il y a un potentiel, c’est évident ».
Les autres projets sont dirigés sur la mise en valeur de l’ancienne cité des cheminots en pleine restructuration, sur le quartier intercommunal du 3/15 et son accessibilité, l’environnement urbain de la halte SNCF, les modes de transport et sur la transformation durable du territoire avec la construction d’un éco-quartier sur une ancienne friche minière de sept hectares et autour d’une médiathèque HQE. « Certains sont des projets quasiment finalisés et qui voudront tout simplement bénéficier de la notoriété du label Euralens. D’autres, sont des projets, comme le centre de formation des cheminots, qui ont besoin de trouver une vocation et qui vont, par le label, trouver une assistance technique et financière » terminait Bernard Masset.