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Wallon a reçu vingt collégiens de Delmenhorst

 
Paru le 20/11/2018

« Unir des Européens pour un monde plus fraternel » tel est le projet de l’échange franco-allemand entre le collège Henri Wallon et celui de Delmenhorst. L’échange s’est terminé par la découverte du Centre d’Histoire Guerre et Paix de Souchez et de l’Anneau de la Mémoire, monument symbole de la volonté de Paix dans le monde.

texte_0.jpgLes 20 collégiens allemands ont été accueillis à Méricourt par les familles de leurs correspondants, élèves germanistes du collège et par Catherine Bourgeois, principale de l’établissement et son adjoint, Damien Coulle. Un premier contact autour d’un petit déjeuner typiquement français organisé par Estelle Derveaux, infirmière et les services de restauration et d’intendance du collège.

Avant d’assister à la projection du film « La tragédie de la mine » de G.W.Pabst (qui évoque la fraternité franco-allemande dans la mine) dans le cadre du festival du film d’Arras avec leur professeure de Français Véronique Glorieux, les élèves français et leurs correspondants allemands avaient participé à la plantation de « l’Arbre de la Fraternité », proposée par le Département. Les élèves ont lu, dans les deux langues, un texte étudié en cours d’Allemand et de Français, extrait de « A l’Ouest, rien de nouveau » de E.M. Remarque, 1929.

Ensemble pour commémorer l’Armistice de 1918

Durant leur séjour, les jeunes Allemands ont découvert la région, son actualité mais aussi son histoire. Peggy Garbe, professeure d’arts plastiques missionnée au Louvre-Lens, leur a fait découvrir le musée et plus particulièrement quatre œuvres en lien avec le thème de la fraternité.

La découverte de la base du 11/19 à Loos-en-Gohelle et de l’habitat minier a permis aux correspondants de se familiariser avec le passé de la région.

Lors d’une cérémonie particulièrement émouvante, collégiens et professeurs des deux pays ont participé aux commémorations du 11 novembre, organisées par la Municipalité. Sous la baguette de Sandra Lebrun, chef d’orchestre de l’harmonie municipale, les élèves français et allemands ont interprété ensemble les hymnes des deux pays, puis l’hymne européen texte_1-104.jpgaprès avoir déposé une gerbe au nom du collège Max-Planck de Delmenhorst devant le monument aux morts, donnant un écho particulier aux vœux de fraternité entre les peuples qu’a formulés le maire, Bernard Baude, pour ce centenaire de la fin de la Grande Guerre.

Un travail d’écriture franco-allemand

Pendant la semaine, les correspondants allemands ont découvert les journées de cours de leurs amis français et réalisé un projet en tandem : « écrire la lettre d’amitié qu’ils rêvent de recevoir ». Un travail d’écriture franco-allemand, mené conjointement par Michaël Heuer et Silke Nowak, professeurs de français à Delmenhorst et Rachel Foussereau, professeure d’allemand, à l’initiative de ces rencontres et qui remerciait au passage, l’ensemble des personnels et professeurs de Wallon qui se sont investis.

La découverte de l’Anneau de La Mémoire avec Ludovic Michel, professeur de Français, a clos la rencontre.

Les soirées n’ont pas manqué d’être fraternelles, que ce soit le bowling qui a rassemblé l’ensemble des familles ou le tournoi de hockey en équipes mixtes orchestré par David Van Thorre, entraîneur du club local.

Puisse cette nouvelle expérience franco-allemande aider les jeunes à construire une Europe unie qui connaît et n’oublie pas son passé et œuvre pour donner corps et sens à la fraternité !

C’est avec des larmes que les français ont regagné les cours après le départ de leurs correspondants mais pleins d’espoir car les retrouvailles sont prévues en mars, en Allemagne cette fois.
Publié le 20/11/2018

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