Samedi 18 novembre, dans la cour de la Halte-répit, le premier marché de noël s’est ouvert sur le quartier du Maroc. Un moment festif porté par Les Amis de la cité du Maroc, au profit de l’association Vies Partagées.
Tout est parti des ateliers d’arts plastiques de l’association de quartier présidée par Dominique Michaux, où Pascale Hunet, présidente de l’association Vies partagées a apporté son concours pour former des animateurs sur cette activité. L’idée est ensuite venue de réaliser des objets pour un marché de Noël.
« Et en l’organisant au profit de Vies partagées, c’était aussi un moyen de remercier Pascale qui a partagé son savoir des arts plastiques » explique Dominique.
Les deux associations ont mutualisé leurs forces pour organiser l’événement, qui a reçu le soutien du PIC (Projets d’initiative citoyenne), en rassemblant des associations intéressées comme Atlas, Les mamans maghrébines, A ch’bio gardin, Enjeu, l’harmonie municipale et les deux classes du collège Henri Wallon qui avait travaillé sur l’accessibilité en 2016.
Les bénéfices tirés de la vente d’objets artisanaux iront au profit de Vies Partagées. Pour amener un plus dans les loisirs des personnes en situation de handicap et des personnes vieillissantes atteintes de maladies cognitives.
« Ce n’est pas de l’argent qui va pour le fonctionnement, c’est de l’argent qui sera consacré uniquement pour enjoliver les ateliers en achetant du matériel sophistiqué ou faire des sorties » précise Pascale, dont l’association accueille une quarantaine de familles. « Les personnes fréquentant la Halte répit ont aussi confectionné des pots qu’ils sont heureux de pouvoir vendre aux côtés des autres ».
Une action qui permet d’intégrer les personnes handicapées dans le milieu ordinaire par le biais de cette mixité de publics et de ses différentes associations. Comme Jean-Claude, 60 ans, qui fréquente régulièrement la halte-répit depuis le début et qui participe aux promenades, sorties à la bibliothèque, à la confection de gâteaux… « Aujourd’hui cela m’apporte de la présence et on m’a donné des responsabilités, j’ai installé les plantes et après on va les vendre. Ici on rigole et j’aime bien voir le monde ».
Une première action commune qui en appellera d’autres pour les deux associations qui ont des projets en têtes avec pour objectifs de créer du lien inter associatif, de lutter contre l’isolement et de développer un esprit de solidarité.
– Publié le 22/11/2017