Un demi siècle en or pour Alain et Louisette

Cinquante ans après leur mariage, jour pour jour, Alain et Louisette Pichon se sont rendus à l’hôtel de ville pour se dire de nouveau « oui » devant Marianne Lenne, maire adjointe. L’occasion de faire revivre quelques moments importants de leur vie depuis ce 10 septembre 1966.



Louisette, née Leclercq en 1947 dans une famille de mineur à Rouvroy a quitté l’école à 14 ans. « A l’époque, on commençait à travailler jeune. J’ai débuté comme bobineuse à l’usine Leblanc ». Une profession qu’elle cesse à ses 21 ans pour ensuite s’occuper de sa petite famille.

Alain est lui aussi issu d’une famille de mineur. Né en décembre 45 à Méricourt, c’est également à 14 ans qu’il quitte l’école. « J’ai d’abord été apprenti menuisier durant un an avant de devenir employé en usine de textile à Roubaix » raconte Alain qui s’oriente ensuite vers le bâtiment. Il devient dans un premier temps apprenti boiseur, puis coffreur boiseur avant d’effectuer son service dans l’artillerie à Douai.

Au retour, après une courte période de chômage, Il entre à la cokerie de Drocourt et devient mineur de jour au four à coke. Il y restera jusqu’au 31 août 1994 et c’est à 48 ans et demi qu’il part en pré-retraite et fait valoir ses droits à la retraite en 2001.

Leur première rencontre s’est faite au café du Boulevard Fosse 2 où se tenait le bal. « Je n’avais que 15 ans » se souvient Louisette qui avait invité Alain à danser. L’amour naissant, les deux tourtereaux décident alors de se passer la bague aux doigts en 1966. Deux ans plus tard, un autre moment important de leur vie sera marqué par la naissance de leur premier enfant, Corinne en 1968, puis Magalie en 1969, Fabrice en 1971 et Pascal en 1972. Depuis la famille s’est agrandie de 9 petits-enfants qui font leur bonheur.

Durant 20 ans, Alain a été un fervent joueur au sein de l’amicale bouliste du Maroc et tous les deux sont aujourd’hui membres de l’association A Ch’bio gardin.
– Publié le 16/09/2016