Une majorité d’arbres sont implantés sur le territoire de la commune depuis de nombreuses années. Pour certains atteints de maladies, l’abattage fut malheureusement inévitable.
Face à cette évidence, la municipalité a lancé une politique de reboisement de ses espaces verts, véritables poumons d’oxygène dans les quartiers. « On évite de replanter dans les rues et les cheminements piétons.
On s’oriente donc vers des espaces plus adaptés pour la population » explique Gérald Bruneau, responsable des espaces verts de la ville. « Nous en profitons aussi pour revaloriser une friche industrielle. Son nom, l’arborétum qui va se voir agrémenter d’arbres et de plantations qui seront suivis d’aménagements urbains pour le bien être des promeneurs afin qu’ils puissent s’y balader et se reposer ».
S’associant au second festival de l’arbre en Nord-Pas-de-Calais piloté par le Conseil régional, ce plan de reboisement a connu sa première phase de plantations d’arbustes sur le cheminement piétonnier du Bossu. « Aujourd’hui sur les 14000 mètres carrés de l’arborétum, différentes essences vont prendre racines pour recréer un parc péri-urbain. Ce sont des essences locales en faveur du développement durable faune et flore puisque ce sont des arbres pour la plupart mellifères. Ils fleurissent et les insectes peuvent y puiser leur nourriture et se reproduire » détaille encore Gérald Bruneau. « Sur ce site, trente trois espèces seront plantés et quatre mille arbustes viendront orner le talus de cet espace. Cela va créer un corridor et des poumons verts qui vont venir embellir cette friche à deux pas de l’éco-quartier ».
Pour cette première phase où seront plantés cent cinquante six arbres, ce sont les élèves des classes de Mmes Gilou et Majot respectivement des écoles Mandela et Pasteur qui ont donné les premiers coups de pelle. « C’est au programme de CP. Nous travaillons sur les végétaux. Les enfants prennent ainsi conscience que l’arbre est un être vivant. Cela leur permet d’observer la nature autrement et aussi d’apprendre à la respecter » précise Nathalie Majot qui régulièrement emmène sa classe pour découvrir les jardins partagés de l’association A ch’bio gardin. « Les enfants découvrent que dans le sol, il y a quelque chose. Le fait de planter leur permet de comprendre qu’il y a des racines. Et puis les arbres produisent de l’oxygène. C’est vital. Nous allons restituer tout ça sur une fiche mémoire».