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Le SPOT : un pas vers l’autonomie pour les jeunes et… les ouvriers

 

Depuis des années, la Municipalité s’engage à offrir des espaces d’accueil de loisirs aux jeunes Méricourtois. En témoigne le club ados qui avait profité de l’installation de la Cyberbase, rue des écoles, pour prendre ses quartiers dans l’annexe de l’école Mermoz. Après avoir pris en considération les suggestions des animateurs et des adolescents, la ville a décidé de leur dédier un nouveau lieu, et de profiter de l’occasion pour confier ce chantier à des ouvriers en réinsertion.

Des jeunes associés à un projet qui les concerne

Depuis plus d’un an, c’est donc l’ancienne cantine de l’école Mermoz qui est en pleine transformation pour devenir «Le Spot», nouveau nom qui a été choisi par les jeunes eux-même. Et puisqu’il s’agit de leur nouveau lieu de vie, autant leur demander directement leur avis et écouter leurs demandes spécifiques quant à ce à quoi devait ressembler ce nouvel endroit. Un plan du bâtiment leur a été transmis, et qu’ils ont pu customiser selon leurs envies : ici, une borne d’arcade, là, un projecteur et un écran, etc.
Le groupe a répondu à la demande, en s’investissant pleinement dans le projet. En ce mois de mai, ils ont pu enfin visiter le chantier, afin d’en constater l’évolution et en ressortent agréablement surpris et impatients : «C’est plus grand, plus beau, et ça résonne moins», note Enzo. «On va pouvoir regarder des films et faire de la cuisine», renchérit Louis. Quant à Youssef, il est content de voir que ses propositions ont été prises en compte, et imagine déjà les tournois de jeux vidéo ou les concerts qui pourront avoir lieu dans la grande salle.
L’attente ne devrait plus durer trop longtemps puisque l’inauguration est prévue pour le 1er juillet 2023 dès le début des vacances. Et en plus des nouveaux murs et des nouvelles activités, c’est tout le fonctionnement du lieu qui devrait être revu : un accueil quotidien après les cours, des horaires plus flexibles, une ouverture en soirée pendant les vacances, et plus d’autonomie laissée aux jeunes. L’objectif étant de mieux correspondre aux besoins de cette tranche d’âge, en offrant par exemple aux ados de nouvelles possibilités de se retrouver tous ensemble.

Un chantier complet pour partager des savoir-faire

Enfin, comme indiqué dans l’introduction, la municipalité a tenu à ce que ce projet de transformation d’un local public soit aussi l’occasion d’accueillir des ouvriers en réinsertion, et cette tâche a donc été confiée à Samir Sfaxi de l’Association El Fouad : «Tout ce que vous voyez ici, ce sont mes gars qui l’ont fait», explique Samir aux jeunes visiteurs admiratifs.
Le chantier a permis de passer en revue un large spectre des métiers de second œuvre : menuisier, plaquiste, électricien, carreleur, plombier… Mais les bénéficiaires ont aussi pu se faire accompagner par des travailleurs sociaux dans leurs démarches, comme l’inscription au permis ou la recherche d’un logement. Plusieurs ouvriers du chantier ont ainsi pu valider une formation, trouver des stages en entreprise, ou faire la navette avec des contrats temporaires. En somme, la ville a su saisir cette belle opportunité, pour que tout le monde y trouve son compte.

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