Les Médériales, cette grande fête populaire a commencé en 1996 pour les 60 ans des premiers congés payés, des avantages conquis par la classe ouvrière. Depuis, ce rendez-vous annuel de juin obtient toujours un large succès. Et cette 22e édition faisait référence à mai 68 et aux attaques portées aujourd’hui aux services publics.
« Les municipalités, aujourd’hui, constatent une baisse de leurs dotations et se voient retirer certaines de leurs compétences comme la délivrance des cartes nationales d’identité, c’est pourquoi, tous ensemble il faut se battre pour préserver un service public de qualité » soulignait Olivier Lelieux, premier adjoint.
Organisée par la ville et en partenariat avec les associations locales, cette fête a rassemblé comme chaque année bon nombre de Méricourtois autour de cet événement avec son côté revendicatif mais surtout festif qui leur permet se rencontrer autour de jeux et défis à relever.
Une quinzaine d’associations étaient présentes pour les familles et les enfants avec de nombreux bénévoles. Et puis, avec la Cie « Les chiens tête en haut », les crieurs publics se son fait les porte voix de la population exprimant ses revendications, ses besoins, ses envies, ses volontés…
Musiques, danses, jeux, rires ont rythmé la fête placée sous le signe de l’amitié et de la solidarité.
– Publié le 26/06/2018
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Depuis 1963, année de jumelage entre Méricourt et Flöha, les deux villes entretiennent de bonnes relations d’amitié et d’échanges. Le week-end dernier, notre maire, Bernard Baude a eu le plaisir d’accueillir officiellement une délégation d’élus de la ville allemande jumelée à la nôtre.
Durant la fête populaire et solidaire que sont les Médériales, une convention de partenariat a été signée entre Volker Holuscha, Bourgmestre de Flöha, et notre maire, Bernard Baude, formalisant ainsi la poursuite de cette belle amitié internationale.
Une convention qui affirme clairement une volonté commune de voir la construction d’une Europe, qui s’inquiète sans aucun doute de la montée en son sein des fascismes, mais surtout d’une Europe des peuples qui croit encore en son potentiel de fraternité et de paix.)]