Cette année, la semaine des droits de l’enfant était particulièrement riche en événements pour les jeunes Méricourtois et leurs familles. Samedi 23 novembre, sous le chapiteau d’Achille et Carmen Zavatta, la magie du cirque a mis fin à l’édition 2013 avant de souffler les bougies du 10e anniversaire de leur venue à Méricourt.
« Cela fait une décennie que l’on vient grâce à la mairie. Nous sommes toujours très bien accueillis, en plein centre ville. Entre nous, c’est une question de confiance et puis une certaine amitié s’est créée. Chaque année, nous renouvelons notre programme en y incluant de nouveaux numéros » affirme Carmen Zavatta.
Prendre du bon temps et du plaisir ensemble, avec sa famille, c’est aussi un des droits des enfants. « Le cirque, c’est pour nous l’opportunité de permettre aux gens de vivre un spectacle en famille » ajoute Serge Ternisien, directeur du centre social et d’éducation populaire, à la tête de l’organisation des événements des droits des enfants. « C’est la 10e année que nous avons le plaisir d’accueillir le cirque Zavatta et cet initiative avait été décidée à l’époque sur un constat de manque d’activité de loisir familial. Nous avons des familles qui n’ont pas la possibilité de sortir le week-end avec les enfants, d’aller au cinéma ou ailleurs. La raison principale, les tarifs. Nous, on fait venir le cirque et on vend les places à 2 euros. Cela permet aux familles de venir en nombre et d’oublier durant deux heures leurs soucis quotidiens ».
Sur la piste, les tigres, de magnifiques félins aussi gracieux qu’impressionnants ont ouvert le programme sur lequel se sont succédé de ravissantes magiciennes, équilibristes, danseuses mais aussi de charmants jongleurs, clown avec Achille Zavatta (fils) en personne.
Au début de la seconde séance, en soirée, ce sont trente jeunes Méricourtois qui, avec audace et un peu d’appréhension, sont passés sous les projecteurs de la piste. Une trentaine de jeunes qui s’adonne depuis peu aux activités municipales sportives sur le thème du cirque. « Il faut être indulgent avec eux car ils n’ont que deux séances derrière eux » précisent alors Charlotte Pitou et Christophe Talaga du service municipal des sports. Jonglage, massue, foulards, diabolo, équilibres, plusieurs disciplines qu’ils commencent à maîtriser, appréciées par le public et les professionnels du cirque.
Et pour mettre l’accent sur la famille à l’occasion de cette semaine des droits des enfants, l’entreprise familiale de Carmen et Achille Zavatta ne pouvait mieux répondre aux attentes du public. « Nous travaillons pour les enfants et tant qu’il y a des enfants, le cirque vit » s’exclament le couple Zavatta avant de s’excuser pour prendre une pose photo avec une famille admiratrice. « Nous, les gens du cirque, nous sommes là pour apporter du bonheur aux gens. Nous sommes là pour les faire rêver ». Alors bravo, c’est fort bien réussi et continuez à nous faire rêver encore longtemps.