Le 19 mars 1962, journée du souvenir

Ce mardi 19 mars en fin de journée, le 57e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie a été commémoré en présence des élus, des représentants des associations patriotiques, des sociétés locales et de la population.

C’est par un dépôt de gerbes au monument aux morts de la ville au nom de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie) et de la Municipalité que la cérémonie a débuté avant de se rendre au cimetière communal.

Sur la stèle de la FNACA, le maire, Bernard Baude, Victor Sustar, représentant Jacques Lecointe, président du comité de la FNACA, et des représentants des familles ont rendu hommage aux six Méricourtois tombés en Afrique du Nord en fleurissant la stèle gravée de leurs noms.

Gérard Demory (débarqué à Casablanca le 2 décembre 52, a perdu la vie 20 jours après à Ouarzazat au Maroc), Stanislaw Nogorzanski (parti en Algérie, a trouvé la mort le 20 février 1959. Il avait 30 ans), Claude Réveillon (tombé dans un conflit injuste comme ses camarades. Une rue de Méricourt porte son nom), Jean-Claude Lampin (à 21 ans, il trouve la mort le 20 juillet 1959 près de Sétif), Maurice Germain (tombé le 12 décembre 1956 au 21e km de la route de Yuelma. Il avait 31 ans) et Joseph Lenne (près de Constantine, sa jeunesse fut brisée à l’âge de 21 ans).

La Ville et la FNACA ont ensuite déposé des gerbes avant les lectures du message officiel du secrétaire d’Etat auprès du ministre des armées, de l’ordre du jour du général Ailleret et du manifeste national de la FNACA.

Le maire a réitéré l’appui de la Municipalité au comité local de la FNACA. « Vous avez notre soutien dans vos revendications et vous avez raison, le 19 mars est une journée historique et incontournable ». Et Bernard Baude d’évoquer le devoir de mémoire, « mais nous avons aussi un besoin d’histoire pour construire l’avenir dans un monde de paix ».
– Publié le 20/03/2019