L’événement se voulait festif et il le fut malgré les attentats de Paris quelques jours avant. « Festif en hommage aux victimes. C’est une soirée un peu spéciale où tout le monde est Charlie. Je pense que ceux qui nous ont quittés, auraient voulu que l’on continue la fête, que l’on sourit ».
« Faire la fête sans oublier ce qui s’est passé pour montrer que l’on a pas peur, que l’on continuera à parler et dire ce que l’on a envie de dire »
déclarait Alexandre D’Andréa, adjoint aux fêtes et cérémonies et à la tête de l’organisation avec comme partenaires Droit de Cité et Radio Campus.
Pour ce dixième anniversaire de « La fête à… », les artistes qui ont fait son succès durant cette décennie étaient présents. Vincent Brusel, William Schotte, Govrache, Michel Bülher, Franck Vandecastele, Françoise Kucheida, Anne Cuvelier et bien d’autres invités sont montés sur la scène avec une certaine émotion à la mémoire des victimes et pour rendre un vibrant hommage à Jacques Brel. Le tout orchestré par Jef Kino, le parrain du festival.
« Un festival particulier puisque programmé en début d’année, l’hiver, et qui se déroule sur une partie de la nuit. C’est un petit exploit » soulignait Alexandre D’Andréa en rappelant que « La fête à… » avait été lancée pour sauver la culture et soutenir les intermittents du spectacle. « En 10 ans, ce sont plus de 100 artistes qui sont venus sans compter les techniciens qui sont aussi des intermittents, soit plus de 500 cachets. Pour la Ville, c’est une façon d’apporter son aide à la culture par le biais de « La fête à », mais aussi sur d’autres événements ».
Un soutien précieux pour les créateurs, les jeunes talents qui apportent du plaisir comme samedi soir aux 300 spectateurs présents.
Le festival porte sur la programmation d’un mélange d’artistes de tous niveaux qui se produisent d’une scène à l’autre. « Et en continu durant 8 heures avec de la bonne musique et des chansons françaises à texte ».
Une excellente recette qui a permis de (re)découvrir aussi les groupes King Kazoo, Cap’tain Boogie avant le final ouvert par Christian Décamps et son fils Tristan pour terminer ce dixième anniversaire dans une folie de rock festif et drôle avec Tante Adèle et la famille.