Mercredi 4 Décembre, les anciens mineurs, les pompiers, les élus et la population étaient fidèles au rendez-vous pour la célébration de la Sainte-Barbe. Réunis sur le site au rond-point des droits des enfants, des gerbes ont été déposées à la mémoire des mineurs disparus.
Mineurs ils ont été, mineurs ils resteront. Cela ne peut être autrement, leurs chairs gardent à jamais les traces du charbon et malgré les blessures, la maladie, ils sont (et peuvent l’être) fiers de leur métier.
A l’image de Stanis Baralle, Hammou Ouhadrou, Pierre Clique et Paolo Di Pasquale qui, au nom de la corporation minière, ont déposé ensemble une gerbe au pied de la réplique du chevalement du 4/5.
Leur histoire est loin d’être une histoire banale comme l’a rappelé André Noël. En descendant au fond, en creusant la terre, ils ont fortement participé à reconstruire l’avenir.
Après le dépôt de gerbes de la municipalité (par Laurent Ducamp, adjoint, et Christophe Laour, conseiller), Bernard Baude insista sur la dureté de ce métier et surtout sur cette généreuse solidarité qui régnait entre les mineurs, « qu’ils soient d’origine française, polonaise, marocaine, algérienne ou italienne. Ils ont façonné la solidarité ouvrière. Une solidarité qui doit nous aider à préparer l’avenir et celui de nos jeunes générations face à ce rond-point des droits des enfants ».
Une solidarité que l’on retrouve chez les sapeurs-pompiers car la Sainte-Barbe est aussi la patronne des métiers du feu relevait ensuite le maire. Ils saluait alors tous les soldats du feu qui chaque jour risquent leur vie pour sauver celle des autres.
La Marche du mineur, interprétée par l’harmonie municipale a mis un terme à la cérémonie avant que l’assistance ne rejoigne La Cantine afin de partager ensemble le traditionnel briquet.
– Publié le 06/12/2019