« Maudite soit la guerre », le projet conjointement mené par la ville, l’AIAP (Atelier international d’artistes plasticiens), le groupe TEA (Tendance évolution artistique) et avec le concours de la Région de de divers partenaires, a débuté cette semaine. Et dès ce samedi, rendez-vous (à 14 heures) pour un happening artistique à l’espace culturel et public La Gare.
« Maudite soit la guerre » s’appuie en premier lieu, sur le centenaire de la guerre 1914/1918. Dans un second temps, dans la droite ligne des combattants pour la paix et plus qu’une simple commémoration, ce projet veut dénoncer l’absurdité de toutes les guerres et la folie meurtrière de ceux qui en sont à l’origine.
« Le projet est envisagé sur plusieurs années avec l’ambition d’y faire participer un maximum d’habitants souligne Richard Marcziniak, président de l’AIAP. Au delà de la grande guerre, il s’agit de porter un regard pacifiste sur les autres conflits. Ainsi chaque année, un événement commémoratif servira de support pour pérenniser le projet. Pour exemple, le 8 mai 2015, nous célébrerons le 70e anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale. Il ne s’agit surtout pas de faire un amalgame entre les guerres, mais de partir de la première guerre mondiale et de suivre le fil rouge de ceux qui ont combattu pour la paix ».
Pour lancer ce vaste projet, sept artistes roumains (Cristian Sida et les élèves en master de la faculté des arts de Timisoara), plusieurs peintres et plasticiens du
Nord-Pas-de-Calais (Richard Marcziniak, Samir Sfaxi, Ludovic Wache, Catherine Zgorecki…) et de la région du Limousin (Alain Brodzky, Claude Fétis), ainsi que les illustrateurs Pef et Alexis Ferrier participent (depuis mercredi et jusqu’au 19 avril) aux Renc’Art méricourtois. Des rencontres artistiques ouvertes aux habitants. « Tous ensemble, ils vont réaliser une œuvre collective de près de trente mètres carrés ».
Dès ce samedi 13 avril lors du happening, cette œuvre collective va naître et sera le point de départ du projet. Toutes les créations réalisées au cours de cette résidence d’artistes serviront de support à une exposition qui va se construire au fil du temps avec les élèves des collèges et lycées environnants et de l’IUT B de Lille 3.
En mai et juin, des ateliers slam seront animés auprès des élèves et des professeurs de la SEGPA du collège Henri Wallon et en juillet, des familles méricourtoises pressenties pour les vacances familiales à Gentioux continueront à enrichir ce thème avec des artistes venus d’autres pays.