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Du graff au voyage grâce aux collégiens de Wallon

 
Paru le 27/03/2017

Désormais le mur du préau du collège Henri Wallon permet à tous les élèves de s’évader lors des récréations. Dans le cadre du projet des classes ULIS (Unité localisée pour l’inclusion scolaire) et 3e de SEGPA (Section d’enseignement général et professionnel adapté), une fresque invite au voyage.

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Afin de monter un projet avec les élèves en rapport avec les attentes du système éducatif, sur les parcours culturel et citoyen, Marilyne Drici, AESH (Accompagnant pour les élèves en situation de handicap) a proposé un projet innovant autour de l’histoire-géographie et du graff. « Comme ils travaillaient sur les monuments du monde, l’idée est venue de lier cela avec le parcours culturel et de rechercher un intervenant artistique » raconte l’assistante d’éducation qui a mené ce travail en commun avec les enseignants.

Clément de l’association « L’original hip hop », dont les activités sont basées sur la danse urbaine mais aussi l’art graffiti, accompagne les collégiens. « J’ai commencé le dessin à 10 ans, ensuite, je suis entré en école d’art à Bailleul et je me suis tourné vers le graff par passion ».

De l’école d’art au Street art



Dans les années 2000, il y avait énormément de graffeurs, une mode Manga et le Street art (grafittis, pochoirs …). « On était très influencés par cette forme d’art, encore actuelle. Car cela date tout de même des années 70 » précise l’artiste qui a expliqué la différence entre le graffiti et le tag. Il est intervenu pour discuter de l’histoire et de la culture du graff et a proposé aux élèves, une initiation sur des supports mobiles pour apprendre à tenir les bombes, maîtriser les jets, les techniques d’approche des supports… « Il est évident qu’on n’aborde pas cet art sans connaître son origine, son utilité et comment il s’est développé » termine Clément, qui a pris un réel plaisir à réaliser avec les collégiens cette fresque représentant des monuments historiques sur les cinq continents.

Malgré un calendrier très serré entre cours et stages, une inauguration permettra aux parents de découvrir le travail réalisé. « Et qui a permis de réinvestir les connaissances de façon pratique et ludique, d’où le choix des monuments étudiés en cours plutôt que de partir sur du lettrage » conclut Marilyne Drici.
Publié le 27/03/2017

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