Ce lundi 11 novembre, les habitants de Méricourt se sont rassemblés pour commémorer le 106e anniversaire de l’armistice ayant mis fin à la Première Guerre mondiale.
Le groupe est parti de la rue Ledru Rollin, mené par l’Harmonie municipale, jouant des chansons et des marches qui rappelaient la gravité de l’événement. Derrière eux, les porte-drapeaux brandissaient fièrement les étendards, suivis des représentants des associations d’anciens combattants, des élus locaux, et des Méricourtois venus en nombre rendre hommage aux disparus.
Le cortège s’est dirigé vers le cimetière pour un temps de recueillement. Une gerbe a été déposée devant le cénotaphe, ainsi qu’auprès des tombes soviétiques, témoignant de la reconnaissance envers tous ceux qui ont perdu la vie au nom de la liberté.
La suite de la commémoration s’est tenue au monument aux morts, rue Jules Guesde, où des discours empreints de gravité et d’espoir ont rappelé les leçons du passé. Guy Blanc, représentant la Fédération Nationale des Anciens Combattants, a pris la parole pour honorer les sacrifices de ceux qui ont combattu. Puis, Patricia Pinguet, adjointe au maire, a prononcé un discours poignant, soulignant les atrocités de la guerre et la nécessité impérieuse de défendre la paix.
Elle a rappelé l’effroyable coût de la Grande Guerre, témoignant de la « capacité de l’humanité à s’avilir et à s’autodétruire à grande échelle », et elle a souligné que « ce conflit fut aussi la conséquence tragique des nationalismes exacerbés ». Mme Pinguet a appelé à une vigilance collective en affirmant que « la meilleure manière d’honorer la mémoire des millions de victimes, civiles et militaires, c’est de construire un monde plus juste et plus solidaire. Ainsi leur combat pour la paix n’aura pas été vain. »
L’association des colombophiles de Méricourt, « L’Hirondelle », a marqué la fin de la cérémonie par un lâcher de pigeons, symbolisant la paix et l’espoir d’un avenir apaisé.