Cérémonie de commémoration du cessez-le-feu du 19 mars 1962 à Méricourt

Ce mardi 19 mars, en fin de journée, la ville de Méricourt a commémoré le 63e anniversaire du cessez-le-feu marquant la fin de la guerre d’Algérie. En présence des élus, des représentants des associations patriotiques, des sociétés locales et d’une partie de la population, cet hommage a permis de rappeler l’importance du devoir de mémoire.

Pierre Boufflers, adjoint au maire, a pris la parole pour insister sur la signification profonde de la paix : « La paix n’est pas un simple cessez-le-feu ; elle est un travail quotidien. (…) C’est pourquoi en tant qu’élu de la ville de Méricourt, je souhaite souligner l’importance de transmettre aux jeunes générations ce message fondamental : celui de la réconciliation, de l’unité et du respect mutuel entre les peuples. Loin des va-t’en-guerre et des gesticulations puériles des politiques au pouvoir ou ceux à l’extrême droite qui stigmatisent les Algériens et veulent interdire les voies d’immigrations légales qui se transformeront en voies illégales donc dangereuses. »

La cérémonie s’est poursuivie avec le dépôt de gerbes par la Ville et la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie), suivi de la lecture du message officiel du secrétaire d’Etat auprès du ministre des Armées, de l’ordre du jour du général Ailleret et du manifeste national de la FNACA.

Ce moment solennel a été l’occasion de réaffirmer l’importance du souvenir et de la transmission de l’histoire pour que les sacrifices du passé servent de leçon aux générations futures.