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Cent printemps pour Bronislawa Maksymiuk

 
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Paru le 08/01/2021

Ce mercredi 6 janvier, jour de l’Epiphanie, la reine du jour était Bronislawa (dite Berthe) Maksymiuk. Une journée particulière pour cette élégante et radieuse Méricourtoise qui fêtait ses 100 ans. Dans sa petite maison des mines de la cité du Maroc où elle réside depuis 78 ans, Berthe a reçu quelques membres de sa famille et l’adjointe aux Seniors, Marianne Lenne.

texte_1-149.jpgL’ambiance était plutôt joyeuse autour de la doyenne, tout sourire malgré le masque avec ses deux enfants et quelques membres de la famille. Impossible de réunir au complet les cinq générations qui la compose en cette période de crise sanitaire.

« J’suis contente ed vous voir tertous ! Parce qu’aujourd’hui, j’ai 100 ans » s’exclame la vaillante centenaire, les yeux pétillants de malice.

Un siècle plus tôt, le 6 janvier 1921, à Gronowo en Pologne, naissait Bronislawa Rozmanowski. A l’âge de deux ans, avec ses parents, elle arrive en France dans l’Aveyron. Son père est embauché aux mines à ciel ouvert de Decazeville avant de remonter quelques années plus tard dans le nord pour travailler à la mine.

Malheureusement à 14 ans, Bronislawa perdra son papa. Entretemps, elle aussi est entrée à la mine comme lampiste et au nettoyage des bureaux à la fosse du 4/5 Sud.

En novembre 1941, Bronislawa se marie avec Jean Maksymiuk, mineur à la même fosse. Ensemble, ils emménagent dans la 3eme rue de la cité du Maroc et fondent une famille en donnant naissance à Jean-Claude, puis Danielle.

Depuis la famille s’est agrandie et Bronislawa (qui a perdu son mari en 1983) est aujourd’hui entourée de l’affection de ses deux enfants, 8 petits-enfants, 9 arrière petits-enfants et 2 arrière arrière petits-enfants.texte_2-173.jpg

Ce mercredi 6 janvier, c’était donc jour de fête au domicile de Bronislawa, ou plutôt Berthe, comme tout le monde l’appelle. Et pendant que la doyenne reçoit un coup de fil de Nathalie ou communique en WhatsApp avec Malaurie, une autre petite-fille qui vit à Nice, Danielle, sa fille, nous révèle que sa maman a toujours été très active et se passionnait pour le scrabble, la lecture… « Elle adorait aussi danser et aimait se déguiser lors des bals masqués. C’était une amusette ! ».
Berthe a d’ailleurs fréquenté durant de nombreuses années et jusqu’en 2015, le club La Belle Epoque où elle y retrouvait de nombreux amis.

Aujourd’hui, elle vit toujours seule dans sa petite maison des mines, accompagnée quotidiennement par des auxiliaires de vie. « Berthe a toujours un bon appétit, aime bien partager chocolat et une petite coupe avec la famille. Et elle est toujours aussi coquine ! ».
Publié le 08/01/2021

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