Ce vendredi 3 Février, à l’Espace culturel La Gare, Bertrand Denele, Jef Kino, Saïd Zarouri et Philippe Potier ont joué de leurs cordes de musiciens, de chanteurs et de comédiens pour dérouler les années 80 et 90 dans « La tire à Dédé ».
Quatre potes se retrouvent comme d’habitude chez Dédé, leur bistrot préféré. Là, ils parlent de leur jeunesse, dans les années 80. Ils tirent le bilan des espoirs et désespoirs issus de cette grande époque prometteuse. Les libertés gagnées, les libertés perdues, les libertés stagnantes.
La balade se fait en « Renaud Gordini » aux rythmes des chansons de Renaud. Trois d’entre-eux ont été éducateurs avant d’être artistes. Ils ont travaillé ensemble auprès des plus paumés, des personnes toxicomanes, des perdus de la rue, des cités et des villages abandonnés.
Une balade à travers le quartier, la cité HLM où vivent Mimi, La Teigne, Titi et sa maman, Germaine, Jean-Claude, Régis, son tonton Oscar, Dédé… et tant d’autres célèbres anonymes. Vingt ans d’histoire et de poésie, vécus, joués, et chantés avec talent.
Un désir d’évoquer les « oubliés », les héros ordinaires avec la poésie qui en émane. Une comédie avant tout légère, poétique, dérisoire et parfois plus marquée dramatiquement qui a ravi la centaine de spectateurs réunie dans l’auditorium.
Une soirée musicale d’une grande complicité au cours de laquelle les spectateurs n’ont pas hésité à pousser la chansonnette sur des titres mythiques comme Marche à l’ombre, Laisse béton et bien sûr La tire à Dédé.
Les fans de l’artiste n’ont pas été déçus du voyage.
– Publié le 7/02/2017