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Pour devenir des techniciens, des lycéens sur le terrain

 
Paru le 02/12/2016

Une vingtaine d’élèves, du lycée professionnel du bâtiment François Hennebique de Liévin, entreprend un projet concernant le développement durable sur la notion de l’écoquartier. Celui de Méricourt s’y prête parfaitement pour les lycéens de seconde, première et terminale en Bac pro Tmsec (technicien de maintenance des systèmes énergétiques et climatiques) et Tisec (technicien en installation des systèmes énergétiques et climatiques).

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L’écoquartier sur lequel ils vont travailler sur l’année, voire plus, leur a été présenté par le maire Bernard Baude à l’initiative du projet méricourtois débuté en 2011. Depuis, l’ancienne friche minière de près 8 hectares se transforme. L’espace culturel La Gare est sorti de terre en premier. Des logements ont vu le jour, abritant pour le premier une micro-crèche et un relais d’assis tantes maternelles. Aujourd’hui se construit le futur restaurant municipal et le centre social d’éducation populaire. Et pour l’avenir, le quartier – inscrit dans le programme européen des écoquartiers bas carbone – devrait accueillir près de 300 logements.

Tous ces arguments relatés et découverts dans la presse régionale par Bertrand Usaï, professeur de lettres et d’histoire, et initiateur du projet, ont été favorables au choix méricourtois. « Nos élèves se destinent à de futures professions liées aux métiers du bâtiment et des filières énergétiques. Il est donc intéressant et opportun de les sensibiliser aux nouveaux matériaux de l’éco-construction » souligne le professeur.

Le projet leur permettra de travailler et réfléchir sur des notions de matériaux, d’aménagement, d’urbanisme… Lors de la première visite de terrain, l’architecte initiateur et constructeur du centre social et restaurant municipal a brossé une vue d’ensemble du site. D’autres réunions permettront d’affiner le travail sur des points très précis.

« Il y a une myriade d’intervenants que nous sommes prêts à rencontrer, à la fois le monde politique (collectivités territoriales), mais aussi les techniciens (bailleurs sociaux, architectes, aménageurs…) et on ne s’interdit pas d’aller questionner les habitants qui apparemment, sont très concernés et sollicités dans une logique de démocratie participative » affirme Bertrand Usaï qui émet aussi l’idée d’aller comparer en France, voire à l’étranger, puisque la notion d’écoquartier vient également des pays de l’Europe septentrionale (Scandinavie et Pays-Bas). « On peut aussi rêver d’un déplacement en terre hollandaise pour aller voir ce qui s’y passe ».
Publié le 02/12/2016

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