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Un premier Mai sans défilé

 
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Paru le 01/05/2020

En cette période de confinement et les rassemblements étant interdits à cause de l’épidémie de Covid-19, la célébration du 1er Mai, journée internationale de solidarité entre les travailleurs, a pris une allure inédite.

Dans le respect des consignes de distanciation et les réglementations sanitaires (10 personnes maximum), c’est autour de notre maire, Bernard Baude, que quelques élus de la majorité municipale, des représentants des syndicats CGT, FO et de la FNATH (Fédération Nationale des Accidentés du Travail et des Handicapés) se sont recueillis au pied du monument des victimes du travail pour une sobre commémoration en leur mémoire.

Au terme d’une minute de recueillement, le maire a rappelé que la crise sanitaire n’est pas finie et a mis en garde pour ne pas recommencer comme avant. « Pour relancer l’économie, texte-363.jpgle patron du Medef avait suggéré de travailler plus : 48 heures par semaine durant un an ». Ce qui a déclenché de fortes oppositions et Bernard Baude de penser : « pourquoi ne pas revenir sur 32 heures par semaine pour faire en sorte de redonner du travail à tout le monde ».

Il a ensuite tiré un coup de chapeau aux personnels mobilisés durant cette crise des soignants aux agents d’entretien, des agriculteurs aux caissières de supermarché… et de très nombreuses autres professions.

Il a salué le travail des agents municipaux volontaires qui, avec les élus, ensemble, ont assuré les services à la population à la Résidence Henri Hotte, aux permanences en Mairie, lors des contacts téléphoniques à destination des personnes isolées. Il a salué également cet énorme élan de solidarité des Méricourtois et des actions menées au sein de l’épicerie de la solidarité.

Bernard Baude a émis le souhait de sortir rapidement de cette crise sanitaire tout en mettant en garde que, « cette crise sanitaire a basculé de nombreuses familles dans la difficulté. Après celle-ci, il nous faudra faire face à une crise sociale », et de conclure sur une note plus optimiste, « oui, on va s’en sortir et tous ensemble ! ».
Publié le 01/05/2020

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