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Puciers, forains et promeneurs contre la mucoviscidose

 
Paru le 25/09/2013

Dimanche 22 Septembre, le centre-ville s’est réveillé avec le brouhaha des puciers montant les étals pour vendre leur camelote. Sur près de cinq kilomètres de trottoirs réservés spécialement pour eux dans les rues du secteur par le comité départemental de lutte et de soutien contre la mucoviscidose, de nombreux badauds ont défilé toute la journée pour chiner et marchander quelques bonnes affaires. Et tout ça sur les airs de la fête foraine installée sur la place.

L’opération menée par Marcel Humez et les bénévoles du comité départemental, permet de récolter des fonds afin venir en aide pour la recherche, les soins et les malades atteints de la mucoviscidose.
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L’événement, qui s’inscrit dans le cadre des virades de l’espoir, a connu un réel succès. « Nous avons même refusé du monde. C’est plein et il n’y avait vraiment plus de place. Dommage ! » regrette le président. C’est dire si les puciers répondent présent à ce rendez-vous pour soutenir la lutte contre cette maladie génétique. « C’est notre manière d’apporter notre soutien à l’action » claironnent de concert Martine et Raymond Demonchaux accompagnés de leurs fils. Et au coin de leur étal, une maquette attire l’attention. C’est la reproduction de la mairie. Celle de Méricourt, située à quelques dizaines de mètres de là. C’est l’œuvre de Martine, passionnée par le travail manuel mais aussi par la déco. « Ce n’est pas ma première maquette, j’ai commencé il y a environ 6 ans par fabriquer un chalet, puis deux, puis trois… » raconte Martine qui utilise les baguettes de bois qu’elle démonte des sets de tables chinois. Un jeu de patience pour passer ses après-midi d’hiver lorsque son mari était encore en activité. Après une douzaine de chalets réalisés « que j’avais accrochés dans mes escaliers pour représenter la Savoie (aujourd’hui, revendus pour faire de la place) », Martine s’est attaquée à l’hôtel de ville et ne saurait évaluer le temps qu’elle y a passé. « Beaucoup d’heures, c’est sûr ! Et puis j’y ai ajouté des sapins, de la neige et pour l’horloge, une vieille montre arrêtée sur minuit pour évoquer Noël ». Un sacré boulot où les sculptures du fronton de la mairie sont mises en valeur avec des grains de riz. Tout un travail minutieux exécuté à partir de photos.

Une autre de ses œuvres fait la fierté de Martine. C’est la reproduction de l’église d’Hasnon, l’édifice où elle a célébré son union avec Raymond. « Mais là, j’y tiens et je ne la vendrai jamais ».

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