Le dernier samedi de septembre, le centre social d’éducation populaire a ouvert ses portes pour le vernissage de l’exposition « Dialogues avec le Sacré », proposée par l’Atelier international d’artistes plasticiens (AIAP). L’occasion aussi de célébrer sa dernière rentrée à Max-Pol Fouchet avant son futur déménagement sur l’écoquartier.
Beaucoup de monde au rendez-vous pour ces deux événements. Et c’est sur des musiques de l’Est du groupe Janosik que les visiteurs ont découvert de magnifiques œuvres contemporaines venues de France, mais aussi d’Ukraine, de Pologne et de Roumanie.
« Cette exposition Dialogues avec le Sacré est avant tout le résultat d’un échange intime, à voix murmurées et hésitantes entre des artistes français, polonais, roumains et ukréniens sur l’art et la spiritualité dans l’art » affirme Richard Marcziniak, président de l’AIAP, une association qui, depuis 11 années, a rassemblé plus de 12 nationalités et près d’une centaine d’artistes. « Ici on présente une partie de l’art religieux et c’est aussi un questionnement pour les membres de l’AIAP qui n’ont pas forcément une religion. Mais cela ouvre un dialogue entre artistes et c’est une manière aussi de montrer qu’il y a des singularités en art ».
Dans cette expo on y retrouve de grands noms du monde artistique comme Stanislas Slonina, polonais et grand prix de l’Unesco, ou encore Cristian Sida de Roumanie, grand prix de la biennale d’Izmir.
Second événement de la journée, la rentrée du centre social, « la dernière dans les murs du centre Max Pol Fouchet avant de déménager en début 2019 dans un nouveau bâtiment au cœur de l’écoquartier » informe Laure Garcia.
Alors pour marquer cette journée, l’équipe avait invité les personnes qui fréquentent régulièrement le centre à participer à diverses activités de la parentalité, des ateliers mémoire, cuisine etc. « Dans les futurs locaux qui accueilleront le nouveau restaurant municipal et le centre social, ces activités se poursuivront bien entendu, mais avec les habitants nous réfléchirons pour y apporter et créer des nouveautés ».
Le centre social tournera donc une page de son histoire pour la poursuivre au sein de l’écoquartier, proche de la crèche et de l’Espace culturel La Gare. Et le maire, Bernard Baude, de rassurer, « Méricourt continuera d’accueillir les artistes en résidence qui apportent toute cette richesse artistique à la population. L’art continuera de vivre ».
– « Dialogues avec le Sacré », visible jusqu’au 12 octobre au centre social d’éducation populaire Max Pol Fouchet, rue Jean-Jacques Rousseau.
– Publié le 05/10/2018