Depuis des années, la ville poursuit son engagement pour sa jeunesse grâce à son PIJ (point information jeunesse), son partenariat avec la mission locale ou encore par le biais de son dispositif de parrainage citoyen, un véritable soutien sur une recherche d’emploi.
Et puis l’été, si la commune emploie des animateurs pour ses centres de loisirs, elle a aussi mis en place des jobs d’été depuis 2013.
Cette année, en deux sessions, se sont 16 jeunes de 17 à 22 ans (autant de filles que de garçons) qui ont été retenus parmi les postulants. « Ils ont été reçus en entretien pour exposer leur motivation » explique Salah Brik, responsable de la maison des jeunes et encadrant des jobs d’été, qui souligne que deux de plus ont été retenus pour renforcer le service accueil de la mairie.
Les jeunes Méricourtois honorent actuellement un contrat de deux semaines pour exécuter des travaux de peinture. « Nous avons terminé les marquages au sol des deux écoles restantes sur le projet de 2017 : Savoir Bouger » poursuit Salah Brik avant d’évoquer les chantiers programmés tout d’abord au convisport du Marquenterre. « Qui a besoin d’une rénovation totale avec réparations, changement des planches pour une meilleure sécurité et peintures de la structure métallique. Un appartement est à rénover à la Résidence Henri Hotte (tapisserie, peinture) et une fresque à réaliser sur le mur extérieur d’entrée de la Mairie avec des silhouettes représentant les habitants. Cette dernière est réalisée par les jeunes avec l’aide artistique de Samir et Ludo de l’association TEA ».
A raison de 35 heures par semaine et rémunéré sur la base du Smic, pour la majorité d’entre eux, c’est une première expérience professionnelle. « En peinture, c’est une première et mes mains parlent pour moi » sourit Cassandra, 18 ans, en nous les montrant couvertes de couleur rouge. « C’est un peu difficile au début, mais après on prend de l’assurance et on s’en sort pas mal. C’est vrai que ce travail va me permettre de construire mes études. En septembre je vais préparer un DUT en techniques de commercialisation ».
Même réflexion pour Kenzi, 19 ans, qui s’oriente à la rentrée vers une licence Anglais à l’université d’Artois à Arras. « J’y ai vu l’occasion de me faire un peu d’argent pour l’année prochaine, pour m’aider à payer mon permis et assurer mes études ».
– Publié le 20/07/2018