Dans la programmation culturelle de l’Espace La Gare, le public s’est offert une bouffée de fantaisie, entre légèreté et nostalgie, entre chansons et comptines, grâce à la Compagnie de L’Interlock.
En présentant Di(s)vers poèmes, Martine Delannoy, signe une mise en scène rythmée qui met en lumière des poésies d’hier et d’aujourd’hui. Un mot, un son, un mouvement et c’est parti avec Romuald Houziaux, musicien, compositeur et interprète et Ludivine Vandenbroucke, chanteuse, interprète et musicienne également.
« Di(s)vers poèmes, une vie de papier, c’est un spectacle qui rend un grand hommage à la poésie. Je viens de la chanson française et j’ai vraiment un goût pour les mots » indique Martine Delannoy. « L’idée m’est venue de créer un montage avec des poésies mises bout à bout, sans dialogue en plus. C’est un peu pour dire que la poésie n’est pas uniquement dans des cahiers ou dans des livres où ce qu’on apprend à l’école. La poésie, c’est vivre, c’est un langage de vivant et nous faisons vivre ces personnages ».
Un travail un peu particulier et intéressant a été mené auprès des écoliers avec une première rencontre en amont pour les préparer. « J’ai commencé un travail de sensibilisation de la poésie. De leurs côtés, les écoliers ont récité les leurs à plusieurs voix et en musique. Ils en ont aussi écrit une qu’ils avaient apprise et que nous avons eu le privilège d’entendre ».
Dans l’auditorium, le public a été invité à s’émerveiller, vibrer et rêver autour de la poésie d’hier et d’aujourd’hui, de Jacques Prévert à Siméon en passant par Charles Trenet. Tout un univers au service des mots et de leurs musicalités.
– Publié le 26/03/2018