La journée a commencé par la célébration de sept baptêmes républicains avant que les festivités du 14 juillet ne débutent timidement sur la place Jean Jaurès aux alentours de midi.
Après une grosse averse, le soleil a bien voulu éclairer de ses quelques rayons la Fête Nationale et l’apéritif républicain, un « communard » (apéritif à base de crème de cassis et de vin rouge) servis aux Méricourtois.
Sous les guirlandes de fanions tricolores, tables et chaises étaient installées autour d’un podium central où tout doucement, la population a rejoint la fête pour passer un bon moment en famille et entre amis. L’occasion aussi pour fêter un anniversaire : les 80 ans du Front populaire.
Or, si en ce jeudi 14 juillet, certains étaient déjà partis se faire bronzer au soleil (difficile à trouver en ce début d’été dans notre région), en 1936, les premiers congés payés permettaient aux Français de découvrir les vacances. « L’une des conquêtes majeures de 1936 et du Front populaire, alors qu’aujourd’hui, la loi travail est toujours contestée avec une crainte de remise en cause des acquis majeurs du droit au travail » rappelait un Méricourtois avant de se joindre à la chorale improvisée sur la place Jean Jaurès.
Une chorale pour donner l’ambiance où la population chantait en chœur « Qu’est-ce qu’on attend pour être heureux, qu’est-ce qu’on attend pour faire la fête… », accompagnée de Jean-Philippe et Maxime de la troupe Rouge Gorge.
Une compagnie qui, après le repas républicain pris en plein air, a animé le début de l’après-midi en faisant partager un répertoire de chansons à textes. De grands classiques en passant par des chansons originales, le duo accordéon-voix a excellé dans son tour de chant.
La fête s’est ensuite poursuivie sur la piste de danse aux rythmes de chansons populaires et à 23 heures, les Méricourtois ont rejoint le site de l’arboretum pour lever les yeux vers le ciel et admirer le feu d’artifice.