Vendredi soir au monument aux morts de la ville, élus et représentants des associations patriotiques ont rendu hommage aux résistants et aux forces alliées qui ont libéré notre région du joug nazi.
La libération est une question qui interroge parce qu’elle pose la question de la liberté. « Et cette question de liberté est posée aussi pour sortir des jougs de l’oppression et surtout se tourner vers l’avenir » affirmait le maire au pied du monument aux morts où Laurent Ducamp, adjoint au maire et Ludivine Henneau, conseillère municipale, venaient de déposer une gerbe.
Bernard Baude s’est ensuite référé à cette photo de cet enfant mort sur la plage, qui a fait le tour du monde et qui ne peut laisser insensible. « Mais pourquoi a t-il fallu attendre une photo pour que les consciences se réveillent de façon collective. Ce sont des milliers de morts chaque année dans ces questions d’immigrations. On ne peut pas oublier ces milliers de personnes qui vivent dans le désarroi et les centaines et centaines de personnes à qui il faudrait simplement tendre la main. Nous devons être solidaires. Tendons la main à l’autre parce que la terre n’existera que si l’on sait la partager avec intelligence ».
Un message que l’élu a souhaité faire passer avec fierté et respect tout en rappelant que si nous vivons dans une démocratie qui a ses défauts, mais aussi ses qualités, nous le devons à des gens de courage. « Allons voir au mur des fusillés à Arras, le nom de ces gamins de 18-20 ans qui ont donné leur vie pour qu’aujourd’hui on soit dans un monde libre. Alors aujourd’hui, parler de Méricourt, c’est parler avec fierté de notre immigration et de se rappeler qu’on se construit dans la différence. C’est un message important, un message d’avenir que l’on doit à ceux qui ont permis que ce ne soit pas le fascisme en France ».