Il y a 95 ans, était signé l’armistice du 11 novembre 1918 mettant un terme à la première guerre mondiale.
Lundi matin, était commémoré cet anniversaire.
Après les dépôts de gerbes au cénotaphe 14/18, sur les tombes soviétiques et au monument aux morts de la ville, Guy Blanc, président des anciens combattants et prisonniers de guerre a lu le message de l’UFAC en ce jour de commémoration qui ouvrait le cycle mémoriel qui marquera jusqu’en 2018 le centenaire de la première guerre mondiale. Pour terminer, Guy Blanc a exprimé sa colère face à l’actuel gouvernement qui s’attaque à la retraite mutualiste du combattant. « Sans hésitation, il vient de décider, dans le budget 2014, de raboter de 20% sa subvention aux rentes mutualistes. Cette mesure est ignoble ».
Le cortège s’est ensuite rendu à l’espace culturel La Gare pour y écouter des textes et des poèmes émouvants sur la paix interprétés par les membres de l’atelier théâtre.
Une initiative est aussi lancée avec des associations locales comme Les amis de Méricourt pour porter un regard et se souvenir de ce premier conflit mondial. « Le meilleur moyen, c’est d’écrire la vérité, ce qui s’est passé. Et notre particularité, c’est que, en partenariat avec Gentioux une commune de la Creuse, nous menons le projet Maudite soit la guerre » révélait le maire Bernard Baude. Un projet porté par la ville, qui s’appuie sur le centenaire de la guerre 14/18 et qui permet de développer des manifestations éducatives et sociales. Une initiative qui a interpellé des personnalités comme Pierre Di Sciullo, graphiste et typographe de renom qui travaille sur le mémorial de Notre-Dame de Lorette. « Ou encore Ada Aharoni, poétesse israëlienne, qui est aussi fondatrice et présidente du forum international pour la littérature et la culture de la paix et qui nous félicite pour notre projet qui dénonce la guerre ».
Une initiative qui déclinera d’autres rassemblements pour dénoncer l’absurdité des guerres et œuvrer pour la paix.