Une information sur les défibrillateurs
destinée à les utiliser sans crainte et à bon escient
La municipalité a fait l’acquisition de cinq défibrillateurs pour permettre de sauver des vies.
Ces appareils de premiers secours sont installés depuis plusieurs mois dans des bâtiments de la ville fréquentés par le public et les sportifs. A la salle polyvalente du parc Léandre Létoquart, le lieutenant Jérôme Fleurant, chef de corps du CPI (centre de première intervention) des sapeurs-pompiers de Méricourt, a donné une information à des représentants du monde associatif sur leur utilisation. « J’ai apporté une information sur les DAE (défibrillateur automatique externe) qui sont sont placés à des points stratégiques de la ville. Ce n’est pas une formation qui dure plus longtemps avec un diplôme à l’issue, mais une information pour dire à quoi servent ces appareils et pourquoi ils placés à ces endroits » précise le lieutenant. Une opération destinée aux présidents et membres de la vie associative pour qu’une répercussion se fasse au sein de leurs associations. Une première opération plutôt concluante avec 18 personnes. « Le but c’est d’informer sur ces appareils en faisant un rappel pour savoir comment on détecte une personne qui est inconsciente, qui respire ou pas. Que fait-on dans ces cas là ? » insiste Jérôme Fleurant qui rappelle que : « Le citoyen, c’est le premier maillon de la chaine de secours ».
L’objectif, c’est aussi d’ôter les craintes des personnes face à cet appareil. « Il n’y a pas lieu d’avoir peur car lorsque l’on met le défibrillateur en route, il suffit de suivre les instructions. » Il faut savoir qu’une personne, se trouvant face à une victime qui fait un malaise, perd 50% de ses moyens. C’est pourquoi il est bon de faire une approche de ces appareils et de montrer comment et quand il faut s’en servir. « Si l’on suit bien tout ce qu’il y a à faire, on ne risque pas de fausse manipulation. Sur les électrodes, des dessins expliquent clairement l’endroit où cela doit être posé. L’appareil parle et indique tout ce qui doit être fait » rassure encore le lieutenant. « Mais le fait de lancer l’alerte, de commencer un bouche à bouche et de faire un massage de la cage thoracique, c’est déjà les premiers secours. Après, l’option c’est le DAE ».
Le lieutenant Jérôme Fleurant, moniteur secouriste a partagé son savoir avec les gens. « C’est purement bénévole et je suis prêt à le refaire ». Le maire l’a remercié pour cet acte citoyen et cité les endroits où les défibrillateurs sont opérationnels (Espace sportif Jules Ladoumègue, parc Léandre Létoquart, Centre social et d’éducation populaire Max Pol Fouchet, Mairie et Foyer Henri Hotte). Bernard Baude a également précisé que la ville envisage de se doter de deux défibrillateurs supplémentaires. « Un pour le nouvel Espace Culturel rue de la gare. Et un autre qui serait ambulant pour sécuriser soit une manifestation sportive, une fête ou encore le marché du samedi matin ».
Pour ceux qui souhaiteraient aller plus loin dans cette démarche de premiers secours, il existe des formations (50 euros) d’une dizaine d’heures comportant plusieurs modules (protection, saignements abondants, étouffements, réanimation cardio-pulmonaire, PLS, malaises, brûlures). Les personnes intéressées peuvent s’adresser à la caserne des sapeurs-pompiers de Méricourt, au 03 20 40 00 00 ou à la mairie. La Croix-rouge propose aussi ce genre de formation.