La maison des jeunes, située à cheval entre la rue Pierre Simon et la rue Robespierre, est depuis de nombreuses années le lieu de rencontre et d’activités des adolescents avec les services et associations de la ville.
Au cours de l’été 2023, le bâtiment a bénéficié de quelques transformations afin d’accueillir désormais des structures d’accompagnement pour ce jeune public.
A la fois centre d’examen du Code de la Route, Mission Locale, PIJ, Service Civiques, l’établissement piloté par Salah Brik se consacre donc désormais à l’entrée dans la vie active. C’est donc tout naturellement que la municipalité a proposé cet endroit à l’agence France Travail de Lens pour sa réunion d’information.
« Connaissant les difficultés de transport pour venir jusque Lens, et aussi parfois l’hésitation à rentrer dans une agence, nous avons décidé de venir à la rencontre d’un public de jeunes inscrit à France Travail, mais sans vrai accompagnement adapté, et quelque fois sans connaissance des structures existantes. La réunion d’aujourd’hui permet de faire une première approche, un peu informelle : on se tutoie, on plaisante… On ne leur propose plus de présentation Powerpoint par exemple. » Nous explique Nicolas Fassard, conseiller en insertion professionnelle. C’est donc dans une ambiance détendue, que lui et sa collègue Melina Farsy, ont écouté les histoires de chacun, et les ont dirigés vers les dispositifs adaptés à leurs besoin.
L’accompagnement des jeunes : un combat sur le long terme.
Jérôme Fleurant, adjoint au sports et à l’emploi, a également participé à cette rencontre, et en a profité pour proposer un nouveau rendez-vous, en Juin cette fois ci, et au sein de l’espace Ladoumègue.
« La date n’est pas encore définie, mais le projet est de créer une rencontre autour du sport, entre les jeunes et les structures qui les concernent. Il y aura donc évidemment des recruteurs, mais aussi des conseillers pour les différentes aides au logement, au permis…
Nous allons donc faire un appel aussi aux autres municipalités voisines comme Avion, Billy Montigny, Sallaumines, Rouvroy… afin de mobiliser aussi leurs jeunes dans la même situation. »
Il ajoute :
« Ce genre d’animations est primordiale. C’est à l’image de la volonté municipale de ne pas abandonner les gens dès la sortie de l’école, que les jeunes qui entrent sur le marché du travail aujourd’hui ne se retrouvent pas dans un parcours incertain et précaire qui peut parfois conduire au RSA. »