Dimanche 8 novembre à l’Espace sportif Jules Ladoumègue, le comité d’organisation régional des grades de la ligue de judo Nord-Pas-de-Calais a organisé, avec pour partenaire le Méricourt-Judo, une épreuve technique « Shiaï » qui a vu passer sur les tapis des centaines de ceintures marron et noire avec pour objectif de faire des points.
Cinq combats obligatoires pour marquer au plus 50 points et atteindre petit à petit la somme les 100 points (cumulés avec les catas) permettant d’accrocher la ceinture noire autour de la taille ou pour ceux déjà en possession de la noire d’obtenir un dan supérieur.
« 400 judokas de cadets à juniors, seniors, voire vétérans et féminines, issus du Nord, du Pas-de-Calais, de la Picardie, de Seine et Marne et de la région parisienne étaient présents, drainant entre 80 à 100 clubs dans cette enceinte » soulignait Eric Bailleul, secrétaire du comité d’organisation régional des grades et avec pour mission d’organiser le passage des grades. « Pourquoi Méricourt ? Parce que c’est un lieu propice, centralisé au niveau du département et aussi au niveau du Nord ».
Les combats se sont déroulés par poules et catégories de poids. A remarquer qu’auparavant, les licenciés avaient acquis des points sur une épreuve de cata, exercice technique qui est probatoire avant de commencer la ceinture noire et un requis d’arbitrage. « Aujourd’hui, Ils sont là pour marquer des points en vue de l’obtention de la ceinture noire ou du grade supérieur du premier allant jusqu’au 3e dan ».
Le shiaï est une épreuve technique où le combattant met en acquisition ses performances qu’il a pu acquérir au travers de son parcours de club. C’est un cap à passer de la ceinture marron à la noire.
Inculquer chez les judokas le respect et les valeurs morales que la discipline développe et aider au niveau des compétitions, c’est aussi le rôle de Paul Poteaux, Maître de la discipline et ceinture noire 6e dan. Aujourd’hui responsable de la culture judo au sein de la ligue Nord-Pas-de-Calais, Paul Poteaux a enseigné le judo de 1971 à 1982 à Méricourt. « J’ai eu Yves (Przybylski) comme élève et aujourd’hui il est président du club de Méricourt. C’est super, c’est une satisfaction pour un enseignant de retrouver ses élèves en tant qu’arbitre, administratif, responsable ou professeur de club. C’est donc que nous avons transmis quelque chose qui a porté ses fruits ».