La rentrée s’est bien passée. Petits et grands, ont pris leurs marques. Au rang des nouveautés de cette année, des classes de CP ont été dédoublées, malheureusement pas dans toutes les écoles de la ville.
Pour cette rentrée scolaire, des moyens supplémentaires ont été mis en place pour accueillir les jeunes enfants, notamment sur les écoles (Mermoz, Curie et Saint-Exupéry) situées en Réseau d’Education Prioritaire.
« Des moyens pour accueillir des enfants dès le CP avec des dédoublements de classes, c’est une bonne mesure d’accompagnement mais elle devrait être plus globale » affirme le maire. « Je n’arrive pas à m’expliquer pourquoi dans certaines écoles on aurait besoin de CP avec une douzaine d’élèves et que dans d’autres écoles (Pasteur et Mandela qui ne sont pas en zone REP), on nous explique par les voies institutionnelles de l’éducation nationale, qu’il faudrait faire des efforts pour prendre jusque 32, voire 34 enfants du même âge. Je pense qu’il y a une disparité complète ».
Malgré cela, Bernard Baude est satisfait de cette rentrée où comme chaque été, la ville a entrepris d’importants travaux dans les six écoles maternelles et cinq établissements élémentaires. Des travaux qui permettent aux enseignants et aux enfants de travailler dans de bonnes conditions.
Et puis en ce jour de rentrée, la municipalité a offert à tous les élèves les fournitures scolaires. « C’est du matériel choisi en partenariat avec les enseignants et qui va correspondre aux moyens pédagogiques utiles. L’aide à l’éducation représente un budget colossal de près de 100 000 euros et c’est aussi un soulagement pour le porte-monnaie des familles qui apprécient, tout comme les moyens attribués sur les contingents des écoles pour les aides aux sorties, les transports à la piscine, les spectacles… Les collégiens aussi bénéficient des fournitures scolaires gratuites ».
Une inquiétude pour le maire, de ne pouvoir, dans les années à venir, continuer d’accompagner dans ce sens là, « parce que la politique nationale actuelle, c’est plutôt des restrictions budgétaires permanentes ». Et Bernard Baude de conclure avec fierté : « Nos services éducation, techniques et ateliers sont au rendez-vous. Ils ont redoublé d’efforts et on peut être fier de la qualité du service qu’on rend au public, aux familles et aux enfants de Méricourt ».
– Publié le 04/09/2018
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Après le départ à la retraite du principal, Guy Deconinck, Catherine Bourgeois vient de prendre ses fonctions à la tête du collège Henri Wallon qui accueille cette année plus de 600 élèves.
Après avoir exercé pendant plus de 20 ans en qualité de professeur certifié de mathématiques au collège Diderot d’Arras, Catherine Bourgeois avait réussi le concours de personnel de direction en 2008. Depuis, elle a exercé en intérim dans des établissements du bassin minier, notamment à Douvrin et Liévin. Ensuite principale adjointe au collège Descartes-Montaigne de Liévin, elle a dirigé ces cinq dernières années le collège René Cassin de Loos-en-Gohelle.
« Depuis 2008, je travaille dans le bassin minier et effectivement je connais bien ce secteur, ses populations et je m’y suis attachée » souligne la principale, heureuse de prendre ses fonctions à Méricourt.
Satisfaite de constater que la rentrée avait été très bien préparée par les équipes éducatives, « tout se passe bien. Tous les professeurs sont nommés et les équipes sont dynamiques, motivées, ce qui me permet d’avoir un premier regard très positif en arrivant ici ».
Le collège est situé en réseau d’éducation prioritaire et le souhait de Catherine Bourgeois, « c’est la réussite de chacun et de conforter une école bienveillante, exigente et travailler en réseau avec tous les partenaires qui nous accompagnent pour donner le meilleur à nos élèves. Pour les emmener au plus haut niveau de réussite, de leur talent et de leur mérite ».)]