Ce samedi 28 juin, l’ambiance du stade Bollaert n’avait rien à envier à celle des soirs de match. Des milliers de bénéficiaires et de partenaires de l’opération « 10 000 départs, ne rêvez plus, partez » étaient réunis pour la grande Fête des vacances. Une journée conviviale et festive, organisée avec le soutien du Racing Club de Lens, qui a mis à disposition le stade et mobilisé gracieusement du personnel pour l’événement.
Un village d’animations au cœur du stade
Chaque commune impliquée dans l’opération tenait un stand. À travers des jeux, des animations, des conseils ou des démonstrations, l’objectif était clair : faire des vacances un véritable projet familial, accessible à toutes et tous.
Le stand de Méricourt, entre pratique et créativité
Sur le stand de Méricourt, l’ambiance était chaleureuse, dynamique… et utile ! Les agents du Centre social d’éducation populaire ont proposé aux visiteurs une multitude d’activités pour bien préparer leur départ : fabrication de badges personnalisés, réalisation de pochettes budget vacances, conseils pratiques… Une manière ludique d’associer les enfants comme les parents aux préparatifs, tout en valorisant l’autonomie et l’organisation.
Une aide concrète pour partir
Sur place, Fabrice Planque, adjoint au maire délégué aux actions sociales, et Salem L’Aabd, conseiller municipal, ont assuré la remise officielle des chèques vacances aux habitants de Méricourt inscrits en amont dans le cadre de l’opération. Un moment symbolique, attendu, et pour beaucoup synonyme de premier départ.
Un dispositif solidaire et élargi
Lancée il y a deux ans et aujourd’hui portée par 28 communes (comme Lens, Avion, Noyelles-Godault ou Sallaumines), l’opération propose plusieurs formats de séjour adaptés aux réalités de chacun : départs collectifs, séjours individuels ou mise à disposition de logements familiaux. En 2024, plus de 9 300 personnes en bénéficieront.
Pour Bernard Baude, maire de Méricourt, cette réussite dépasse les chiffres :
« Ce dispositif permet à des familles, parfois invisibles pour les aides classiques, de souffler, de changer d’air, de vivre des souvenirs ensemble. C’est une forme d’égalité concrète, vécue. »
Avec cette initiative, les vacances ne sont plus un luxe mais un droit retrouvé. Et à Bollaert, ce samedi, Méricourt comme les autres communes participantes ont prouvé que les solidarités locales pouvaient rimer avec évasion, dignité… et fête.