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LUTTER CONTRE L’INDÉCENCE
52%. 52%, c’est l’augmentation que s’est auto-accordée Patrick Pouyanné, PDG de Total, après un versement record de 2,62 milliards de dividendes à ses actionnaires. Parallèlement, les salaires des raffineurs stagnent, les prix à la pompe flambent, tandis que le groupe pétrolier continue d’exploiter les sous-sols partout sur la planète. Malgré
l’indécence, ce sont les raffineurs qui sont aujourd’hui réquisitionnés, ce sont eux qui sont pointés du doigt par les éditorialistes comme allant contre l’intérêt de la Nation.
Il faut réaffirmer ici que la grève est un droit constitutionnel, et que c’est le seul moyen à disposition des travailleuses et des travailleurs pour se faire entendre par le patronat
et le gouvernement. Cela est d’autant plus vrai quand ce droit fondamental est exercé pour une hausse substantielle – autant dire vitale, au vu de la hausse des prix des produits de première nécessité – du pouvoir d’achat, ou contre une réforme des retraites qui s’annonce d’ores et déjà dangereuse pour les professions les plus exposées.
Comment accepter les efforts demandés au plus grand nombre, quand les inégalités explosent, quand les superprofits atteignent des sommets, et que le gouvernement impose toujours plus d’austérité, comme le prévoit le projet de loi de finances 2023 (gel des dotations aux collectivités, baisse des dépenses de Santé et d’Éducation, fermeture de places d’hébergement d’urgence…) ? Projet de loi si représentatif des aspirations des Françaises et des Français qu’il a été appliqué par usage de l’article 49-3.
Dans ce contexte, la Municipalité, avec de nombreuses communes de la CALL et de la CAHC, a adopté un arrêté « anti-coupures d’énergie », rendant illégales les coupures de gaz et d’électricité. Face à une telle inflation énergétique, on mesure l’importance d’un vrai service public de l’énergie, capable de maintenir une stabilité des prix. Sur ce point, les investissements municipaux dans la sobriété énergétique (bâtiments HQE, éclairage LED) portent aujourd’hui leurs fruits. Et ce, sans toucher aux taux d’imposition, inchangés depuis dix ans.
Nous apportons également notre soutien toute l’année aux familles, par le biais de l’Épicerie, du CCAS, du Centre Social. Nous nous engageons pour le sport, pour la culture, pour l’école et pour les vacances, afin de permettre à toutes et tous de prétendre à l’épanouissement et à l’émancipation. Ces questions seront d’ailleurs au centre de la Semaine des Droits des Enfants, mi-novembre, afin que les futurs citoyens et citoyennes soient capables de résoudre les problèmes que leur posera le monde de demain, sans jamais perdre de vue l’intérêt général.
Olivier LELIEUX
Liste d’Union de la Gauche «Ensemble pour Méricourt»
OÙ VA LA FRANCE ?
Chers habitants, le Gouvernement vient d’utiliser par deux fois l’article 49.3 de la Constitution, sans respecter le rôle de l’Assemblée nationale et des députés que vous avez pourtant élus, et en malmenant la démocratie de notre pays. Les affidés de Macron sont allés jusqu’à supprimer des amendements essentiels pour nos concitoyens, proposés par le Rassemblement national : baisse de la TVA sur l’énergie, hausse des salaires, taxation sur les profits des grandes sociétés…
A cette brutalité politique a succédé un acte de barbarie inqualifiable, l’assassinat de la petite Lola par une immigrée clandestine qui avait reçu une obligation de quitter le territoire. Pour la gauche, comme pour Bernard Baude, l’immigration reste pourtant et en toutes circonstances une chance pour la France.
Nous présentons nos sincères condoléances à la famille de Lola et exigeons de l’Etat l’expulsion immédiate des personnes qui n’ont rien à faire sur notre territoire. Coups de couteau en pleine rue, viols, refus d’obtempérer, agressions de policiers et pompiers… Stop ! Rendons aux honnêtes citoyens de notre pays le droit de vivre dans la paix.
Laurent DASSONVILLE
Groupe RN
MERCI !
C’est avec une immense joie que nous avons accueilli la victoire de Jean-Marc Tellier, maire communiste d’Avion, au second tour des élections législatives ce dimanche 19
juin. La 3ème circonscription du Pas-de-Calais est la seule en France qui a été reprise à l’extrême-droite lors de ce scrutin. Et cela, grâce au soutien des maires et à l’investissement des militantes et militants, dans les treize communes concernées.
Si la victoire a été sur la circonscription extrêmement serrée, à Méricourt, Jean-Marc Tellier arrive largement en tête au second tour. Et pour cause. Nous savons que les valeurs qu’il porte – et avec lui les différents partis qui ont composé la NUPES – sont importantes pour la majorité des Méricourtoises et des Méricourtois.
En effet, que voulons-nous concrètement ? A l’échelle du pays, nous militons pour une vraie justice sociale et fiscale, à travers des politiques de redistribution plus égalitaires.
Nous nous battons pour que les travailleuses et travailleurs profitent de leur temps libre, d’une vraie retraite, et de loisirs de qualité à leur portée. Nous voulons mettre en place des politiques écologiques qui soient bénéfiques aux classes populaires, et qui soient contraignantes pour les vrais pollueurs : les grandes entreprises et les très riches.
A l’échelle de la commune, nous menons aussi ces combats : la bataille pour l’éducation, scolaire ou populaire, à travers notre soutien aux écoles toute l’année, et des centres
de loisirs aux projets toujours plus ambitieux ; l’action pour l’emploi des jeunes, avec de nombreux jobs saisonniers ; la transformation de Méricourt en « ville-jardin », pour
un meilleur cadre de vie, soucieux des enjeux environnementaux.
Et puis, à cette période de l’année, nous sommes fiers d’avoir relevé le défi que nous nous étions fixés : organiser ou accompagner 1000 départs en vacances cet été. Parce que les vacances, c’est la vie : un temps dédié à la découverte, à l’émancipation, au bonheur. De nombreux rendez-vous conviviaux viendront ainsi rythmer notre été : le Grand Bazar le 26 juin, le Pique-Nique du 14 juillet, la journée à la mer le 24 juillet, et Gare à vous dans les quartiers tout l’été. Alors oui, à Méricourt, l’été sera culturel, festif et solidaire.
Olivier LELIEUX
Liste d’Union de la Gauche «Ensemble pour Méricourt»
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES : MERCI !
Chers habitants de Méricourt, lors du 2e tour des élections législatives, vous avez placé le Rassemblement national en tête dans notre ville, avec 1714 voix contre 1662 pour la Nupes.
Au niveau national, notre mouvement fait entrer 89 députés à l’Assemblée, devenant ainsi le premier parti d’opposition du pays.
Votre choix montre votre inquiétude sur votre avenir et celui de vos enfants, vos inquiétudes quant à votre pouvoir d’achat et votre sécurité, mais aussi vos attentes sur l’augmentation des salaires.
Soyez-en sûrs, les élus RN se battront pour vous face à une gauche qui veut plonger notre pays dans le chaos avec toujours plus d’immigration, de concessions face à l’islamisme ou le désarmement de nos forces de l’ordre.
Aujourd’hui, chacun doit se mobiliser pour que les élus soient les réels représentants du peuple, et non des élus inactifs ayant depuis longtemps abandonné la lutte des classes au profit de la lutte des places.
Dès demain, il nous faudra préparer les futures échéances électorales dans notre commune, pour que vive Méricourt : je vous invite à nous rejoindre dès maintenant pour construire l’avenir de notre ville.
Laurent DASSONVILLE
QUEL PRINTEMPS NOUS ATTEND ?
En feuilletant ce Méricourt Notre Ville, lectrices et lecteurs peuvent s’apercevoir que le printemps semble bel et bien de retour : avec les beaux jours, ce sont aussi les activités
méricourtoises qui retrouvent leur rythme soutenu.
Nos différents services – sport, culture, centre social – ont organisé de nombreuses animations, parfois en collaborant ensemble comme pour les Journées des Droits des Femmes et des Filles, ou la Semaine de la Petite Enfance. C’est aussi le retour de ces grands moments de cohésion qui nous permettent de prendre du bon temps ensemble
: les Enchanteurs, le Concert de l’Harmonie, le Banquet de nos Aînés, la Fête de la Nature… autant de temps forts où il sera bon de se retrouver et de partager un petit moment de bonheur.
Mars-avril voient aussi revenir des initiatives liées au Développement Durable, avec le lancement de notre Maraîchage Municipal. Nouvelle déclinaison de l’idée de faire de
Méricourt une ville-jardin : la population est invitée à venir planter avec les agents des services techniques des arbres et arbustes dont les fruits iront aux enfants des écoles,
aux seniors de la Résidence Henri Hotte, etc. Mais une ville-jardin, c’est aussi une ville qui s’embellit, grâce à l’investissement quotidien de nos services, bien aidés par l’association DIE qui fait un travail remarquable, sur l’entretien et le renouvellement des espaces verts, le nettoyage du cimetière après la tempête… tout en accompagnant des
jeunes et moins jeunes dans un projet de réinsertion. Une manière de réaffirmer qu’embellir la ville, c’est aussi embellir la vie !
Ainsi, même si nous sommes contraints par un cadre économique strict – le budget vient d’être voté le 30 de ce mois –, nous poursuivons imperturbablement les objectifs de
notre mandat. Et puisque l’on parle des finances, comment ne pas évoquer les difficultés que rencontrent une grande majorité de nos concitoyens. Carburant, gaz, électricité… le coût des énergies est monté en flèche, et l’État s’est révélé incapable de garantir des prix plafonds. Preuve, s’il en fallait encore, de la nécessité de revenir à un véritable service public de l’énergie, dont le but ne serait pas de faire des profits pour quelques uns, mais de maintenir des tarifs abordables pour le plus grand nombre.
Enfin, ce retour à la vie (presque) normale dont nous parlions plus haut est malheureusement entaché par l’agression inqualifiable que subit actuellement l’Ukraine. A son
échelle, Méricourt a été au rendez-vous : la population a répondu présent, en participant massivement à la collecte de denrées, vêtements et autres produits d’hygiène ; de leur côté, associations et bénévoles, accompagnés par des agents et des élus, ont aidé à trier et empaqueter tous ces dons. Les valeurs de paix et de fraternité entre les peuples sont dans l’ADN de notre ville, comme l’a rappelé notre maire lors de la commémoration des 60 ans de l’indépendance algérienne. Quelle autre leçon tirer de ces deux épisodes historiques, sinon qu’il ne saurait y avoir de paix universelle, sans droit universel des peuples à disposer d’eux-mêmes ?
Olivier LELIEUX
Liste d’Union de la Gauche «Ensemble pour Méricourt»
LES MÉTHODES DE VOYOU DE BERNARD BAUDE
Chers habitants, voici comment Bernard Baude pratique la censure stalinienne ! Jeudi 10 mars, avait lieu la commémoration de la catastrophe Minière du 10 mars 1906 à Méricourt, face à la nécropole rue Sorriaux. Votre maire n’a respecté aucun protocole et a également refusé le dépôt de gerbe de notre député RN Emmanuel Blairy : une insulte à la mémoire des victimes.
Bernard Baude continue les pratiques ignobles de son parti politique : culte de la personnalité organisé autour des principaux dirigeants communistes ou mépris des élus de la République.
Carburant : je tiens à apporter mon soutien aux Méricourtois qui doivent faire face à la flambée des prix et parfois renoncer à leurs loisirs simplement pour pouvoir mettre de l’essence dans leur véhicule pour se rendre au travail.
Cela n’est pas le cas de Bernad Baude puisqu’il a fait l’acquisition en début de mandat d’un nouveau véhicule avec l’argent des habitants, sans oublier bien sûr les frais de carburant eux aussi avec l’argent des contribuables, et pourtant avec ses trois mandats le maire touche environ 4 fois le smic !
HONTE A LUI !
Laurent DASSONVILLE
MÉRICOURT, CONVIVIALE ET CHALEUREUSE
On le sait, les contempteurs du Service Public ne cessent de lui reprocher son immobilisme. Je voudrais au contraire louer ici la souplesse des agents de notre ville, qui font
preuve d’une inventivité renouvelée pour parer aux situations les plus diverses. Quelques exemples : dans les centres de loisirs, les sorties étaient perturbées par la crise sanitaire ? On a donc fait venir des intervenants, ou on a inventé avec les jeunes animateurs embauchés pour l’été des manières originales d’amuser les enfants. La météo empêche la tenue de la Fête Nationale ? Exceptionnellement, on a fêté la prise de la Bastille le dimanche 18 juillet, afin de permettre aux habitants de se retrouver, et de profiter ensemble de la convivialité de ce moment républicain.
L’un des maîtres-mots de la fonction publique, c’est l’adaptabilité. Cela veut dire être capable de faire preuve d’imagination pour faire face aux circonstances, et satisfaire aux évolutions des besoins des citoyennes et des citoyens. On nous a ainsi fait remarquer l’an dernier que les gens qui travaillent ne pouvaient pas s’inscrire à la journée familiale à la mer, habituellement organisée un mercredi. Elle a donc été déplacée cette année, en concertation avec les agents, pour satisfaire aux nécessité de tous les publics. Résultat, près de 500 personnes ont pris le bus pour Bray-Dunes le samedi 17 juillet. Autre exemple, les associations sportives ont exprimé la crainte d’une baisse des effectifs suite à l’épidémie. Un « Mois du Sport » a donc été organisé durant septembre, avec l’appui du Service Municipal des Sports, afin de permettre au public de découvrir gratuitement les différents clubs de la ville. Et un nouveau rendez-vous sportif et ludique est même prévu cet automne : une course d’obstacles autour du terril Le Bossu, pour allier effort, joie et bonne humeur.
Et comment ne pas mentionner notre service culturel qui, chaque été, exporte une partie de ses trésors ludiques et littéraires hors les murs, dans les différents quartiers, tout
au long des mois de juillet et août. Cette année, ils ont également proposé des visites et des sorties, des films et des ateliers en plein air. Preuve du succès rencontré par ces
manifestations : lors de l’ouverture de la saison culturelle en septembre, La Gare affichait salle comble. Et je sais que vous serez nombreux pour les festivités des 10 ans de
La Gare et de l’Ecoquartier : ciné-débat, concert, bal populaire et autres joyeusetés.
Et bien sûr, je pourrais vous parler de la Semaine Bleue qui approche, des 20 ans du Festival Tiot Loupiot, des expositions et des spectacles au Centre Social d’Education Populaire, du Parc de la Croisette qui s’est refait une beauté pour accueillir au mieux les habitants… Je remercie donc ici nos agents, ainsi que mes collègues de la majorité qui, chacun à leur échelle, se dévouent pour le bien-être des habitants de notre ville, et pour que Méricourt demeure une ville conviviale et chaleureuse.
Olivier LELIEUX
Liste d’Union de la Gauche «Ensemble pour Méricourt»
TRISTE ÉTÉ À MÉRICOURT !
Cet été, alors que les villes voisines ont organisé une multitude de manifestations, Bernard Baude est entré en hibernation : pas de marché aux puces, de fête du sport, ni de véritable animation dans les quartiers – hormis le banquet du 14 juillet et quelques déambulations de musiciens –, absence de communication sur le lieu du feu d’artifice, au grand regret des habitants.
Lors du dernier conseil municipal, M. le Maire a enfin daigné créer des groupes de travail thématiques mais, à ce jour, aucune réunion ne s’est tenue. Même volonté de museler l’opposition lors de la célébration de la libération de la ville, à laquelle les élus du Rassemblement national n’ont pas été invités.
Par ailleurs, nous avons été surpris de découvrir des pancartes « Méricourt ville fleurie » : M. Baude est-il victime d’hallucinations ? La ville n’a jamais été aussi sale, les caniveaux et trottoirs sont si engorgés que, lors de fortes pluies, l’eau n’arrive plus à s’y écouler. Cela n’est évidemment pas de la faute des employés municipaux, qui ne font que répondre aux ordres du maire et de la majorité.
Espérons que l’automne soit meilleur pour les Méricourtois !
Laurent DASSONVILLE
Lors de la dernière élection présidentielle, la suppression de postes de la fonction publique a fait l’objet d’une véritable surenchère : M. Fillon promettait d’en faire disparaître 500.000, quand notre actuel président prévoit encore d’en supprimer 120.000 au cours de son quinquennat. Ceux qui d’un côté s’emploient à baisser les impôts des plus riches estiment de l’autre que les services publics coûtent trop cher. Paradoxe au combien mensonger, puisqu’au contraire du secteur privé, la fonction publique n’a pas pour vocation de capitaliser, mais de redistribuer ce qu’elle produit.
La pandémie que nous avons vécue a tragiquement révélé notre déficit de personnel hospitalier – ce qui n’empêche pas le gouvernement de poursuivre aveuglément la fermeture de lits – mais nous incite aussi à reconsidérer nos échelles de valeurs. Ainsi, on a vu à quel point nous avions besoin de soignantes et de soignants, mais aussi de caissières et d’éboueurs, de postières et de livreurs… Alors que les « premiers de cordée » se sont cyniquement enrichis durant la crise – le patrimoine des Arnault, Pinault, Drahi,
Bettencourt a bondi de 100 milliards d’euros ! –, les rémunérations des premières et premiers de corvée n’ont pas bougé.
A Méricourt comme ailleurs, les agents de la fonction publique ont été au rendez-vous. Alors que la droite présente la fonction publique comme un secteur sclérosé, la crise a
montré que ces femmes et ces hommes étaient capables de s’adapter et de réinventer leurs pratiques, leurs métiers. Et pour cause ! Les employés de la ville sont des travailleurs au plus proche de notre quotidien : quand les pressions économiques fragmentent les périodes de travail, le secteur public offre encore des carrières longues, qui permettent aux agents de développer une connaissance du terrain et un attachement au territoire, et donc un savoir-faire unique, qu’ils peuvent mettre au service de la population.
Ce que la crise a mis en lumière à Méricourt, ce sont des agents disponibles et dévoués qui se sont mis en quatre pour vous accueillir, pour rendre visite ou téléphoner aux personnes vulnérables, pour continuer à entretenir nos rues et notre cadre de vie. Contrairement à ce que l’on entend trop souvent, ils ont fait preuve d’initiative pour affronter
des défis inédits, et nous faciliter la vie. Que ces agents soient ici sincèrement remerciés.
Ils seront aussi mobilisés tout au long de notre été : ce sont les employés de la commune qui organiseront la fête républicaine du 14 juillet ou la sortie à la mer ; ce sont eux qui encadreront les enfants durant les centres de loisirs et les centres de vacances ; ce sont eux qui porteront les animations musicales, culturelles et sportives dans les quartiers, avec G’art à vous. Aussi, je m’associe à eux pour vous souhaiter à toutes et tous de belles vacances.
Quant à ceux qui entonnent le refrain bien connu de la critique de la fonction publique, nous ne sommes pas dupes des intérêts qu’ils servent : non pas ceux de la population qu’ils prétendent défendre, mais bien ceux des détracteurs du bien commun.
Olivier LELIEUX
Liste d’Union de la Gauche «Ensemble pour Méricourt»
L’AUTOSATISFACTION DES ÉLUS COMMUNISTES
Lors de chaque conseil municipal, nous avons droit à l’autosatisfaction de la majorité : à entendre ceux qui le composent, Méricourt est une ville magnifique, où il fait bon vivre, où il n’y a jamais de problèmes. C’est à se demander s’ils vivent bien dans la même ville que les habitants. À en croire les membres de la majorité, ils sont bel et bien les meilleurs. Lors de ma récente intervention sur l’état déplorable du cimetière, M. le maire a ainsi osé nous dire que celui-ci est très bien entretenu et que lui-même aurait même obtenu des félicitations… Quel mépris pour nos habitants !
Plus étonnant, nous avons eu droit à une motion totalement incohérente sur les consignes du Gouvernement relatives aux gestes barrières : M. le maire aurait voulu que nous votions pour une liberté totale et refusions le port du masque, afin que tout le monde puisse s’embrasser ! M. Baude serait-il devenu un rebelle ? Il en a peut-être l’allure, mais pas l’âme…
Laurent DASSONVILLE
UNE ANNÉE PARTICULIÈRE
Mars 2021, un an que nous vivons, confinés ou pas, libres de se déplacer ou pas, un an que nous nous adaptons au rythme arbitraire imposé par un gouvernement dont la gestion de crise s’est révélée déplorable.
Un an, que les élus de la majorité, accompagnés des employés de la ville, s’adaptent pour toujours être au plus proche de la population. Je profite au nom des élus de l’union de la gauche, de cet espace, pour remercier grandement les agents et les bénévoles mobilisés pour vous être utiles.
Un an aussi que les manifestations sont à l’arrêt. Un an donc que nos associations, véritable poumon de notre ville, sont dans l’attente d’une réelle reprise.
Et pendant ce temps-là, depuis un an, notre épicerie de la solidarité tourne à plein régime grâce, faut-il le rappeler, aux associations caritatives. Car cela fait un an que nous vivons une crise sociale et économique, qui malheureusement n’est pas prête de s’arrêter.
Mars 2021 est également pour les élus une période où nous devons voter le budget pour l’année à venir, avec comme point de repère, une gestion rationnelle des finances
publiques, destinée à porter une exigence de bien-être pour le plus grand nombre. En effet, c’est grâce à cette économie saine que nous pouvons mener des actions pour le plus grand nombre : de la petite enfance à nos aînés, en passant par l’éducation et l’aménagement de nouveaux parcs urbains.
Cette ambition de maintenir un niveau de qualité de service public toujours plus haut a été critiquée par une opposition, qui réclame une diminution des frais de personnel (alors même que cette rémunération est gelée depuis de nombreuses années), tout en criant au scandale quand deux bouteilles d’eau sont oubliées sur un terrain de sport.
On sait pourtant que réduire les dépenses de personnel implique moins de service pour la population, et nous le constatons d’autant plus amèrement depuis un an. C’est parce
que nos gouvernements successifs ont voulu faire toujours plus d’économies sur notre santé que notre système hospitalier connaît aujourd’hui une pénurie de moyens humains et matériels. Cela fait d’ailleurs des années que nous le dénonçons, avec les collègues élus des alentours, soutenus par notre ancien sénateur Dominique Watrin, puis par sa successeure Cathy Poly-Apourceau.
De même, nous nous sommes battus contre la suppression des contrats aidés, très utiles dans l’accompagnement des personnes à la recherche d’emploi, dans leurs actions en
faveur de nos administrés. Lors de ces batailles, l’opposition s’est surtout fait remarquer par son silence.
Cette année encore, nous continuerons à suivre le projet pour lequel nous avons été élus, et ce malgré les incertitudes liées à l’épidémie. Nous continuerons à nous adapter
coûte que coûte, comme nous l’avons fait dès le printemps 2020. Pour le bien-être des Méricourtoises et Méricourtois.
Olivier LELIEUX
Liste d’Union de la Gauche «Ensemble pour Méricourt»
CHERS MÉRICOURTOIS,
Sur internet, le maire transforme les propos tenus par nos élus lors du débat d’orientation budgétaire. Il affirme ainsi que nous aurions méprisé les agents municipaux et les gens les plus fragilisés par la politique du Gouvernement. Un comble, alors que lui et ses amis ont contribué à porter Macron au pouvoir en le soutenant face à Marine Le Pen !
Nous n’avons jamais pris à partie les agents communaux : nous avons simplement alerté sur la hausse des charges de personnel. En fin de séance, M. le Maire s’est offusqué de notre intervention sur l’absence de vaccination à la résidence Henri Hotte : ses résidents sont pourtant considérés comme vulnérables, donc prioritaires.
Que M. Baude le sache, dans de telles situations, nous continuerons à défendre sans relâche les intérêts des habitants de notre ville. Pour clore ces pitoyables manipulations, je
citerai Georges Marchais, dernier des vrais communistes : « De telles attaques ne déshonorent que leurs auteurs et ne méritent que le mépris. »
Laurent DASSONVILLE
D’UN CONFINEMENT À L’AUTRE
Il y a de quoi se sentir abattu, désorienté, mais nous avons bien du mal à ne pas voir cette pointe d’agacement au hasard de nos rencontres (masquées et « distanciée ») avec les Méricourtois. Oui, cette deuxième période de restrictions sévères, dans ce qu’elles ont de plus insupportables dans notre quotidien, nos relations sociales, nos amitiés et nos liens familiaux, s’avèrent souvent incomprises car trop décousues et irrationnelles. Et la carotte brandie pour que l’on reste bien sage et que l’on entrevoie des fêtes de fin d’année « normales » a l’odeur des illusions perdues.
Bien sûr, l’état de l’épidémie dans notre région, jusque dans notre Bassin minier, appelle à une vigilance de tous les instants. Les hôpitaux, on le sait, connaissent un engorgement dans leurs services d’urgence et le nombre de lits de réanimation disponibles n’arrivera peut-être pas à endiguer cette deuxième vague.
Nous remercierons bien volontiers encore l’ensemble du personnel soignant, mais le coeur n’y est pas franchement. Parce que ces infirmières, ces brancardiers et autres aides soignants, tous ces médecins au chevet de nos malades ont eu raison depuis trop longtemps. Et que la meilleure façon de les remercier vraiment, c’est de donner à l’hôpital public les moyens financiers et humains de ses missions.
Car il a bien fallu une crise majeure pour s’apercevoir, dans l’urgence, que le grand service public de la santé se meurt ! Pourtant Dominique WATRIN, ancien Sénateur communiste du Pas-de-Calais, remplacé aujourd’hui par Cathy APOURCEAU-POLY, lançait son « Appel pour une santé restaurée dans le bassin minier ». C’était en janvier 2018. Cet appel dénonçait déjà le scandale de l’abandon de services utiles aux malades, de lits en moins, de manques criants de moyens face à des besoins croissants d’une population qui souffre de bien d’autres injustices sociales.
Les Élus de la liste de large union de la gauche « Ensemble pour Méricourt » continueront à s’adapter et à agir durant ce deuxième confinement. Comme elles et ils l’ont fait lors du premier. La solidarité se niche toujours dans ces petits et grands gestes du quotidien. Rien, ou trop peu, n’aurait pu voir le jour sans l’appui de nombreuses associations méricourtoises, sans leurs bénévoles, sans l’élan généreux de toutes et tous. Oui, nous continuerons une action municipale au plus près des Méricourtois lors de cette épreuve supplémentaire que les premiers froids de l’automne rendent plus difficiles qu’au printemps.
Nous serons là et nous répondrons encore présents car nous affirmons, en ces temps incertains, que l’entraide et la solidarité véhiculent aussi nos espoirs de jours meilleurs. Se serrer les coudes, nous savons le faire ENSEMBLE. Les auteurs de divisions, et de contre-vérités historiques (ils se reconnaîtront) n’entameront pas la volonté qui est nôtre, celle de faire vivre au quotidien une idée essentielle, celle d’un Service Public de qualité dans notre quête d’égalité, de justice et de fraternité.
Olivier LELIEUX
Liste d’Union de la Gauche « Ensemble pour Méricourt »
CHERS MÉRICOURTOIS,
A l’heure où j’écris ces lignes, la France est au lendemain de l’assassinat barbare de Samuel Paty, professeur de collège, par un terroriste islamiste. Le « crime » de cet enseignant ? Avoir montré à ses élèves, lors d’un cours sur la liberté d’expression, des caricatures de Mahomet.
Mes collègues RN au conseil municipal et moi-même crions notre colère face à un Gouvernement incapable de mater les fondamentalistes islamiques dans notre pays. Les marches blanches, les bougies ou les « Ils ne passeront pas » ne suffisent pas : il est temps pour nos gouvernants de passer aux actes et pour le peuple de défendre les valeurs de la République contre les lâches qui nous font la guerre. La crise du Covid-19, dont les suites sanitaires restent incertaines mais dont les conséquences économiques s’annoncent très lourdes pour nos concitoyens.
Dans ce domaine, le maire et les élus de sa majorité ont beaucoup parlé, mais peu agi, que ce soit pour la population ou les commerçants : ni masques, ni gel, ni aide financière. Comme Emmanuel Macron, Bernard Baude a donc démontré qu’il est le roi du bla-bla… mais pas celui des résultats !
Laurent DASSONVILLE