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Ne pas oublier pour mieux regarder l’avenir

 
Paru le 14/11/2014

Il y a 96 ans, était signé l’armistice du 11 novembre 1918 mettant un terme à la première guerre mondiale. Le mardi 11 novembre au matin, était commémoré cet anniversaire avec des dépôts de gerbes au cénotaphe 14/18 et sur les tombes soviétiques. La cérémonie s’est poursuivie au monument aux morts de la ville où des gerbes furent déposées au nom des Anciens combattants et prisonniers de guerre, des Gardes d’honneur de Lorette et de la Municipalité.

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Après la minute de recueillement et un lâcher de pigeons par les colombophiles, Alain Durand de l’association Les Amis de Méricourt a remercié la municipalité de les avoir associés à cet hommage. Un vœu qui avait été formulé par le regretté président de l’association, Gérard Nicaisse, décédé le 18 septembre dernier. « Nos camarades se sont efforcés d’étoffer la mémoire des combattants inscrits sur la liste nominative du monument, en tirant des enseignements de leurs fiches militaires. Ces mobilisés furent majoritairement affectés à des régiments d’infanterie et autres artilleurs ou soldats du génie » analysait Alaind Durand. Ce dernier, avec Alain Watrin et Jean Barczak fit l’appel des combattants morts en 1914 et figurant sur l’édifice.

Guy Blanc, représentant l’association des ACPG donna ensuite lecture du message de l’Union française des associations d’anciens combattants et veuves de guerre.

« Ainsi donc, la force du vivant demeure et écrit inlassablement l’histoire… Nous sommes tous héritiers de cette histoire » déclarait le maire Bernard Baude en rappelant que la commune a été bâtie sur l’immigration. « Une immigration massive de ces femmes et de ces hommes qui ont donné leur sueur au travail avant de donner leur sang à la guerre. Leur rendre hommage aujourd’hui, en cette année particulière, c’est peut-être entendre le message puissant de la vie qui continue. C’est comprendre qu’il ne faut pas avoir peur du passé. Il y a 100 ans, des barrières néfastes étaient hérissées des barbelés de la haine de l’autre. Nous ne devons pas les oublier pour mieux regarder le présent et l’avenir avec optimisme ».

[(Maudite soit la guerre : Artistes et habitants ont exposé leurs tableaux, recherches et témoignages

Au terme de la cérémonie, l’assistance a été conviée à découvrir une exposition restituant le travail des membres de l’association Les Amis de Méricourt et les œuvres réalisées lors des cinq résidences d’artistes
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(peinture en avril 2013, photographie en novembre 2013, gravure en avril 2014, sculpture en septembre 2014 et théâtre de proximité en 2014) dans le cadre de Maudite soit la guerre. Un projet qui, s’appuyant sur le centenaire de la guerre 1914-1918, s’est développé autour de manifestations culturelles, avec l’ambition d’impliquer les citoyens à oser la pratique artistique pour décrire leurs sentiments.

Un atelier a permis aussi de solliciter la mémoire de la population. La richesse des témoignages recueillis par l’historien François Fairon a incité le groupe à réaliser un diaporama-audio se faisant l’écho de la grande guerre.

En une vingtaine de tableaux, Les amis de Méricourt ont mis en valeur le fruit de leurs recherches sur les combattants morts pour la France de 1914 à 1918, les monuments aux morts, la croix de guerre de la commune obtenue en 1920 ainsi qu’un petit historique sur les Gueules cassées.

« Pour 2015, on retracera sur une carte le cheminement de 1914 à 1918 des 26 Méricourtois incorporé au 33e régiment d’infanterie » dévoilait pour terminer Alain Watrin, qui vient d’être élu président de l’association.
Exposition visible sur trois lieux, en Mairie, au centre social et d’éducation populaire Max Pol Fouchet et à l’Espace culturel La Gare jusque fin novembre.)]

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