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Le 19 mars 1962, souvenons-nous

 
Paru le 22/03/2018

Lundi 19 mars en fin de journée, le 56e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie a été commémoré en présence des élus, des représentants des associations patriotiques, des sociétés locales et de la population.

texte_2-93.jpgLa cérémonie a débuté au monument aux morts de la ville par des dépôts de gerbes au nom de la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie) et de la Municipalité.

Le cortège s’est ensuite rendu au cimetière communal où le maire, Bernard Baude et Jacques Lecointe, président local et départemental de la FNACA ont rendu hommage aux six Méricourtois tombés en Afrique du Nord en fleurissant la stèle gravée de leurs noms.

Gérard Demory (débarqué à Casablanca le 2 décembre 52, a perdu la vie 20 jours après à Ouarzazat au Maroc), Stanislaw Nagorzanski (parti en Algérie, a trouvé la mort le 20 février 1959. Il avait 30 ans), Claude Réveillon (tombé dans un conflit injuste comme ses camarades. Une rue de Méricourt porte son nom), Jean-Claude Lampin (à 21 ans, il trouve la mort le 20 juillet 1959 près de Sétif), Maurice Germain (tombé le 12 décembre 1956 au 21e km de la route de Yuelma. Il avait 31 ans) et Joseph Lenne (Près de Constantine, sa jeunesse fut brisée à l’âge de 21 ans).

La cérémonie s’est poursuivie par des dépôts de gerbes à la stèle de la FNACA avant la lecture du message officiel du secrétaire d’Etat auprès du ministre des armées, par Patricia Hochedez, maîtresse de cérémonie.

texte_1-86.jpgAprès l’ordre du jour du général Ailleret, Jacques Lecointe, a donné lecture du manifeste national de la FNACA « Au terme de 10 années d’indicibles et meurtriers combats en Afrique du Nord ; plusieurs centaines de milliers de victimes civiles et militaires. En France, toute une génération sacrifiée, la dernière génération du feu (…) Fidèles aux institutions républicaines en toutes circonstances, ils sont Morts pour la France. Leur mémoire porte des valeurs. Elle impose le respect d’une Histoire écrite avec leur sang. Un héritage à transmettre… ».

Et Bernard Baude de conclure : « On vous a envoyé faire la guerre. Vous, vous avez votre mémoire parce que vous l’avez vécue. Nous, on a notre histoire, mais l’avenir reste à écrire avec une exigence de paix qui doit être encore plus forte».
Publié le 22/03/2018

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Le diplôme d’honneur de porte-drapeau

texte_encadre-4.jpgLors des cérémonies commémoratives du 56e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie, Jacques Lecointe, président départemental et local de la FNACA, a eu l’agréable mission de remettre à Michel Verdière, la médaille et le diplôme d’honneur de porte-drapeau pour 10 années de services rendus à la section de Méricourt.

Une belle récompense pour Michel Verdière, membre de la FNACA depuis près de 40 ans. « Je suis parti au 35e régiment de parachutiste à Tarbes la veille de mes 20 ans. Six mois plus tard, c’était l’Algérie, je suis arrivé à Alger, la veille de Noël en 1960 » se souvient Michel Verdière qui y restera 22 mois. « Tout d’abord au 20e régiment d’artillerie parachutiste. Puis j’ai intégré un groupe d’élite avec la légion à la 10e division de parachutiste ».)]

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